Franc-Lyonnais
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Le Franc-Lyonnais était une ancienne province.
Situé sur une étroite bande sur la rive gauche de la Saône, il était constitué de treize paroisses, formant deux parties :
- Partie méridionale, à partir du rempart nord de Lyon :
- Cuire-la-Croix-Rousse
- Caluire
- Fontaines-sur-Saône
- Rochetaillée-sur-Saône
- Fleurieu-sur-Saône
- Vimy. À partir de 1665, Vimy est promue capitale et renommée Neuville, en l'honneur de Camille de Neuville de Villeroy, seigneur de la paroisse et archevêque de Lyon
- Genay, la première capitale de la province
- Bernoud
- Saint-Jean-de-Thurigneux
- Partie septentrionale, enclavée dans la Principauté de Dombes :
Le Franc-Lyonnais tire vraisemblablement son origine de terres appartenant à l'Église de Lyon. Après s'être placée sous la protection du comte de Savoie, en 1398, la province est réunie au royaume de France vers 1475, tout en restant une province réputée étrangère et sise en terre d'Empire, le Franc-Lyonnais passe en 1556 un contrat avec la monarchie, garantissant ses privilèges, principalement l'exemption de la taille et des aides. Toute histoire politique du Franc-Lyonnais est celle de la défense de ces privilèges, que la monarchie essaie de reprendre au XVIIIe siècle, par l'action de ses intendants.
Lors de l'organisation de la France en départements, en 1789, le Franc-Lyonnais est séparé entre les départements du Rhône-et-Loire et de l'Ain.
[modifier] Bibliographie
- Un pays et ses privilèges sous l'Ancien Régime : le Franc-Lyonnais / Alain Caraco. - Mémoire de maîtrise d'histoire moderne, Lyon II, 1983. Conservé à la bibliothèque municipale de Lyon.
[modifier] Voir aussi
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