Général Noizet
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François Joseph Noizet (né le 19 janvier 1792 à Paris - décédé le 30 avril 1885 à Charleville) Général et homme de lettres français.
[modifier] Biographie
Parallèlement à sa carrière militaire (sous-lieutenant à l’École d’application en 1810, lieutenant-colonel en 1837, colonel en 1840, général de brigade en 1846, maréchal de camp le 28 décembre 1846 et général de division le 22 décembre 1851), il est connu des occultistes comme le disciple le plus immédiat de l’abbé Faria, lui-même élève de Mesmer. Il avait pour ami intime un jeune magnétiseur, le Dr. Alexandre Bertrand, qui croyait en l’existence du fluide magnétique et dont le Traité du somnambulisme (1823) est la première étude scientifique systématique des phénomènes magnétiques. Entre les doctrines extrêmes et mutuellement exclusives de son maître et de son ami, Noizet eut l’intelligence et le courage de tracer une voie médiane qui lui est propre en rendant justice tant à l’imagination qu’au fluide magnétique.
Retiré à Charleville, il y prononça le 7 août 1869 un discours de distribution des Prix auquel assista Arthur Rimbaud, lauréat alors dans sa quinzième année. Selon son condisciple Delahaye, la « maison du général » dont il est question dans le poème Enfance (Illuminations) était celle du général Noizet, alors âgé de près de 80 ans et en vacances dans le midi, maison sise sur la route de Flandre, près de Charleville. On peut penser que le magnétisme conserve, puisque Noizet mourut à 93 ans.
[modifier] Œuvres
- Mémoire sur le somnambulisme et le magnétisme animal (adressé en 1820 à l’Académie Royale de Berlin, imprimé seulement en 1854)
- Mélanges de philosophie critique, Paris, H. Plon, 1873. 432 p.
[modifier] Sources
- Cet article contient tout ou partie d'un document provenant du site La vie rémoise
- Grand dictionnaire du XIXe siècle de Pierre Larousse