Général de brigade
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Général de brigade est un grade militaire de certaines armées, le premier dans l'ordre des officiers généraux. Il se situe après celui de colonel et avant celui de général de division.
Un général de brigade, s'il est affecté à une mission de "terrain", commande habituellement une brigade, unité composée de plusieurs régiments. Les régiments comptant en moyenne environ 1000 hommes, une brigade rassemble en général une dizaine de milliers d'hommes. Toutefois, leur effectif peut être d'autant plus réduit que le métier sera spécialisé (ce qui est vrai de tous les commandements, l'exemple ultime étant celui de l'officier pilote de chasse, qui n'a parfois aucun autre homme sous ses ordres).
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[modifier] Belgique
Le grade est le premier des officiers généraux dans les composantes terrestre (insigne : ) et aérienne (insigne : ) des forces armées belges.
[modifier] France
En France, il existe deux grades de général de brigade, l'un dans l'armée de terre, le général de brigade sans autre précision, et l'un dans l'armée de l'air, le général de brigade aérienne. Son insigne est composé de deux étoiles, portées sur les épaulettes (tenue de travail), le bas des manches (tenue de sortie) ou le milieu du torse (treillis).
Avant la Révolution française, le général de brigade était appelé maréchal de camp.
[modifier] Retraite
Il existe des généraux de brigade appelés communément "quart de place", car ils sont promus généraux à leur mise à la retraite. Ils touchent une retraite de colonel, mais ont droit à vie à 75% de réduction (comme les autres généraux) à la SNCF. D'où cette appellation.
D'autres généraux sont appelés "six mois", c'est-à-dire qu'ils n'obtiennent ce grade que six mois avant leur départ à la retraite, sans véritable commandement ad hoc. En revanche, à la différence des précédents, ils ont droit à une retraite de général. Le montant de ces retraites reste nettement inférieur aux équivalents de la fonction publique et surtout du domaine privé, mais la modicité relative des soldes des officiers titulaires de diplômes supérieurs fait partie des servitudes de leur condition.
[modifier] Généraux de la Résistance
Quatre grands chefs de la Résistance française furent nommés généraux à la Libération : Pierre Bénouville, Jacques Chaban-Delmas (à seulement 29 ans le plus jeune général depuis le Premier Empire), Maurice Chevance-Bertin et Alfred Malleret-Joinville.
[modifier] Autres pays
Das certains pays, un grade traduisible par "général de brigade" constitue le premier grade des officiers généraux :
- l'Allemagne Brigadegeneral
- la Bulgarie : бригаден генерал
- le Danemark Brigadegeneral
- l'Espagne : General de brigada
- l'Estonie : Brigaadikindral
- l'Italie : Generale di brigata
- la Lettonie : Brigādes ģenerãlis
- La Lituanie : Brigados generolas
- les Pays-Bas : Brigadegeneraal
- la Pologne : Generał brygady
- la Roumanie : General de Brigada
- la Slovaquie : Brigádny Generál
- la République tchèque : brigádní generál
Dans certaines armées, les généraux de brigade sont appelés brigadiers généraux ou brigadiers, à ne pas confondre avec le grade français de brigadier, qui est l'équivalent d'un caporal dans les armes dites « à cheval ».
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