Génie écologique
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La notion de génie écologique a été lancée en France par Philippe Lagauterie[1] dans les années 1980.
Elle évoque la notion antérieure de "génie végétal", qu'elle englobe, mais elle est explicitement plus large, décrivant l'utilisation de processus vivants impliquant le végétal, mais aussi la faune, les processus pédologiques, bactériens, etc. pour des aménagements urbains, agricoles, hydroliques, sylvicoles, etc.
Ces techniques sont utilisées par les aménageurs pour la restauration durable de sols dégradés, la stabilisation de pentes, de berges, de dunes, là où l'on utilisait antérieurement plus volontiers le béton, les palplanches et le génie civil.
Le génie écologique tire notamment partie de la capacité de résilience écologique des écosystèmes, en diminuant très fortement les prélèvements sur les ressources naturelles, ainsi que l'empreinte écologique et énergétique des aménagements ainsi conçus.
Récemment, avec le concept de murs végétaux, ou de quinzième cible HQE, elle tend à intéresser les architectes et architectes d'intérieur, et non plus seulement les aménageurs de routes ou de berges.