Discuter:Genêts
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[modifier] Histoire imaginaire
Compte tenu de son (réel) passé glorieux, Genêts aurait pu se développer au point de devenir une grande métropole européenne.
Voici donc son histoire en partie imaginaire.
Genêts est située sur la rive nord de la baie du Mont-Saint-Michel. Elle est une localité très ancienne. Elle doit sa renommée et sa prospérité à sa proximité au célèbre Mont-Saint-Michel. Dénommée, Genitius (ou Genitium) puis Genest jusqu’en 1893, elle fut le port des Abrincates dont Avranches était la ville principale. C'est de là, dit-on, que s'embarqua Saint Hélier au VIème siècle pour évangéliser Jersey. Saint Aubert, évêque d'Avranches, fondateur du premier sanctuaire dédié à l'Archange Saint Michel, au VIIIème siècle, donna à la communauté de chanoines qu'il y installa, les biens qu'il possédait à Genêts. Cette donation fut confirmée par le duc Richard de Normandie aux Bénédictins établis au Mont depuis 966. Depuis, l'histoire de Genêts est intimement liée à celle du Mont. Genêts, baronnie des puissants abbés du Mont, joua un rôle actif et connut alors une grande prospérité au Moyen Âge. C'était le chef-lieu d'un doyenné qui s'étendait sur vingt sept paroisses et d'une sergenterie royale qui comprit jusqu'à trente six paroisses. Genêts avait son prieuré, résidence du représentant de l'Abbé du Mont, ainsi qu'un tribunal avec son sénéchal pour rendre la justice, un Hôtel-Dieu pour l'accueil des pèlerins, une léproserie. Sous les premiers ducs normands, Genêts était déjà une localité considérable et importante. Les pèlerins qui se rendaient au Mont par les voies montoises se regroupaient à Genêts avant de traverser les grèves, ultime étape. Ils y étaient accueillis, soignés et hébergés. De très illustres visiteurs y firent halte. En 1064, Guillaume le Bâtard, duc de Normandie, s'y arrêta avant d'aller combattre le duc de Bretagne. Robert de Courteheuse s'y installa pour assiéger son frère retiré au Mont. Le séjour d'Henri II Plantagenêts, roi d'Angleterre et ami de Robert de Thorigny, le puissant abbé du Mont, fut l'occasion de belles cérémonies. Cette visite mémorable eut pour conséquence l'accroissement des droits et privilèges accordés à Genêts, plus tard confirmés par les rois de France après le rattachement de la Normandie à la France. Ses foires et marchés étaient renommés. On y usait de poids et mesures particulières dites "mesures de Genêts". Des Halles furent construites. Sept moulins à eau et trois moulins à vent attestaient de son activité. Son port a presque toujours été l’un des plus important de la région, profitant des exemptions accordés au trafic et à la navigation de ses marins. Avec les pèlerinages, les marchés, le port, le chantier naval, ses fonctions administratives et hospitalières. Sous l'occupation romaine le port de Genêts était déjà important, et fut le seul du Sud-Cotentin jusqu'à la guerre de 100 ans. Il était le port d'Ingena (plus tard Avranches), capitale des Abrincates. Granville n'existait pas encore. Sa renommée atteignit son apogée avec son appartenance au Mont-Saint-Michel : il devint alors le fief des Abbés Barons. Il acquit des privilèges à partir du XIIe siècle : exemption des droits de douane, privilège de passage, pontage et un droit de pêche de la Roche Torin à la pointe d'Agon... (Les textes anciens parlent même " de pêche à la baleine, à l'esturgeon, et autres cétacés... !"). Ces privilèges furent, après le règne de Saint-Louis, l'objet de nombreux procès ordonnés par les vicomtes d'Avranches. Mais jusqu'à Charles VI les rois les confirmèrent et les maintinrent. Les marchandises débarquées étaient variées : " vins, blé, poissons séchés, plâtres, pierres à chaux, mercerie, draps, étoffes... ‘’. Enfin ces fameuses meules à moulin qu'on allait chercher en Brie, et en Champagne et que tous les meuniers de la contrée, venaient choisir au Bois de Meules ". Le transport se faisait à bord de " nefs ", navires à trois mâts qui allaient en mer, de " dromons ", plus légers qui assuraient le ravitaillement des côtes avoisinantes et des îles, et de " barges " qui remontaient les rivières. Malheureusement, pendant la guerre de cent ans, les anglais ruinèrent la cité. Cette guerre apporta son lot de vicissitudes. Pillée et rançonnée dès 1356, Genêts eut à souffrir des Bretons, puis des Navarrais avant d'être occupée par les Anglais pendant 28 ans de 1423 à 1450 qui en firent leur base arrière pour assiéger le Mont. Après la défaite des Anglais, grâce à l'efficacité des abbés du Mont, Genêts pansa ses plaies. Les pèlerinages se développèrent, le commerce reprit et l'église fut embellie par les abbés-barons du Mont (la cathédrale n’existait pas encore). Genêts perdit ses puissants protecteurs quand l'Abbaye fut dirigée par des commendataires résidant rarement au Mont. Éprouvée par les guerres de Religions, pillée, dévastée, la cité arrive malgré tout à se ressaisir grâce à l’extraordinaire volonté de ses habitants : les genestais. Elle connu un essor spectaculaire grâce à son commerce florissant et à son port très dynamique qui avait fait l’objet d’agrandissements et de travaux de désensablement considérables. Ces travaux avaient pour but de rendre le port de Genêts plus performant face au nouveau port de Granville. Genêts doit aussi son ascension à sa proximité au Mont Saint Michel qui attirait beaucoup les pèlerins et d’étrangers qui séjournaient dans les hostelleries de Genêts. C’est au XVe siècle, que la population de Genêts dépassa celle d’Avranches et devint par la même la capitale de l’Avranchin. Au XVIIIe siècle, elle était la principale ville de la Basse-Normandie actuelle. Genêts devint ainsi le chef lieu de la région. La splendeur de la ville s’accentua avec la construction d’une grande cathédrale gothique débutant au XVIe siècle et s’achevant au XIXe siècle, d’un palais de justice et de prestigieuses universités. L’industrie textile commença à se développer au XIVe siècle. C’est au XVIIIe siècle que Genêts devint la ville la plus importante de la Normandie (et du Nord Ouest incluant la Bretagne et les Pays de la Loire). Elle dominait ainsi ses grandes rivales de toujours, Rouen, Rennes et Nantes. Son port fût un des facteurs clefs de son expansion et est de nos jours l’un des plus importants avec celui de Marseille, du Havre et de Dunkerque. De plus, l’industrie et les infrastructures ferroviaires et routières se développèrent considérablement au XIXe siècle. Genêts bénéficiait donc d’une forte prospérité économique et, parallèlement, les chiffres de population n’ont cessé de progresser. De 3 000 habitants au XIVe siècle, la ville passe à 20 000 vers 1650, à plus de 40 000 en 1700, pour atteindre 150 000 en 1789. La Seconde Guerre Mondiale détruisit une grande partie de la ville mais les principaux monuments (comme la cathédrale par exemple) furent épargnés. Les dégâts ont été nettement moins importants que ceux de Caen ou du Havre. De nos jours, Genêts est une ville européenne accomplie. Elle possède une forte attractivité économique au niveau national et européen. C’est la deuxième ville économique de France (avec Lyon) après Paris. La ligne de TGV créée à la fin des années 80 place Genêts à 1 heure 30 de la capitale et renforce son dynamisme. Elle est de plus dotée d’une infrastructure autoroutière complète, la reliant à la plupart des grandes villes françaises et européennes. L’un des éléments le plus marquant montrant la puissance économique de la ville est la création d’un centre des affaires au nord de la ville. La construction de celui-ci a débuté dans les années 50 remplaçant ainsi des quartiers insalubres dominés par des usines désaffectées. D’un point de vue architectural, il se distingue par la présence de hautes tours s’inspirant de celles de Francfort ou de Paris (à la Défense). La plus haute (tour Saint-Michel-des-Loups) atteint 298 mètres. Son aéroport (Aéroport Genêts Cotentin) situé au sud est de la ville (non loin d’Avranches) s’est considérablement développé dans les années 70 et 80 et est devenu un véritable aéroport international. Il offre des prestations n’ayant rien à envier aux aéroports de Paris ou de Londres par exemple. Genêts est aussi dotée d’un port moderne. Même si l’ensablement de la baie s’accentue peu à peu, beaucoup de travaux ont permis au port de garder un certain dynamisme. Il tend à se déplacer vers le nord de la ville (là où l’ensablement de la baie est moindre). Son trafic représente environ 29,9 Mt en tonnage global. Genêts possède également le plus grand centre universitaire de province après celui de Toulouse. Il comptabilise pas moins de 110 000 étudiants. En ce qui concerne les médias, certaines télévisions sont installées à Genêts : TLG est la télévision locale de Genêts. OC-TV est une télévision sur Internet France 3 Ouest est la télévision régionale de l’ouest, ses studios sont situés au Moncel. M6 a aussi un décrochage local à Genêts. Pour la presse écrite, Genêts est le siège du quotidien Ouest France et du journal hebdomadaire La Manche Libre qui est diffusé en Normandie (Manche et Calvados) entre autres. Comme Toulouse, Genêts est victime d’un étalement urbain extrêmement élevé. C’est la deuxième ville la plus étalée après Paris. Son agglomération tentaculaire a déjà envahi toute la côte de la baie (englobant ainsi Avranches et Granville) et s’étire de plus en plus vers l’est. Elle tend même à envahir une partie du département de l’Orne. Au Nord Est de la ville, s’étale une vaste banlieue qui donne à l’agglomération les dimensions considérables de près de 50 kilomètres du nord au sud et d’une trentaine de kilomètres de l’ouest à l’est. L’agglomération genestaise se caractérise par la présence très forte de grands ensembles au Nord Est. Genêts est divisée en 12 arrondissements municipaux, eux-mêmes divisés en quartiers (123 au total). Les arrondissements sont regroupés par deux en secteurs, et chacun des 6 secteurs a son conseil et son maire, comme les arrondissements de Paris, de Lyon ou de Marseille. Les élections municipales se déroulent par secteur. Chaque secteur élit ses conseillers (351 au total), dont un tiers siègent à la mairie centrale. En 1966, Genêts a commencé à développer l'intercommunalité avec la création du district de l'agglomération genestaise. Le 1er janvier 1968, ce district s'est transformé en communauté urbaine, appelée Communauté urbaine de Genêts (CUG). Ce n'est qu'en 2001 que la CUG s'est transformée en Genêts Métropole-Communauté urbaine. La communauté urbaine, représentant 1 570 764 habitants et 63 468 hectares, possède les instances administratives suivantes : Un président, chargé de l'exécutif de la communauté urbaine. Un Conseil de la communauté, l'une des deux instances délibérantes, qui compte 174 membres, désignés tous les 6 ans après les élections municipales par les conseils municipaux des communes membres ; chaque commune possède un nombre de conseillers proportionnel à sa population (mais plafonné à 50 % du total). Le Conseil se réunit 5 à 6 fois par an. Un Bureau de la communauté urbaine, la seconde instance délibérante, qui compte 38 vice-présidents élus par le Conseil, ainsi que les maires des 74 communes membres. Chaque commune de plus de 15 000 habitants y possède un représentant additionnel. Plusieurs commissions, possédant un avis consultatif sur les dossiers relevant de leur compétence. Chaque membre de conseil peut participer à deux commissions. Le tourisme est très développé dans cette ville. En effet ses alentours offrent un cadre remarquable grâce notamment au Mont Saint Michel situé dans l’agglomération sud de la Ville, à son arrière pays magnifique et remarquablement préservé (malgré une expansion urbaine anarchique), et à de nombreux monuments aussi réputés les uns que les autres. Depuis 2004, Genêts est classée ville d'art et d'histoire. En 1999, Genêts comptait 750 300 habitants et plus d’1 million 600 mille habitants pour son aire urbaine.
J.M.