Georges Gimel
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Georges Gimel (8 mars à Domène (Isère) - 21 janvier 1962 à Megève (Haute-Savoie), peintre de figures, de paysages, et de paysages de montagne, de natures mortes, de fleurs. Graveur, lithographe, illustrateur, décorateur de théâtre, sculpteur, inventeur et peintre émailleur.
Il vécut à Domène et à Grenoble jusqu’à l’âge de 16 ans avant de partir pour Paris. Gimel y restera 20 ans, puis partagera sa vie entre Megève, Annecy, Grenoble et Paris. Il participera à la première et à la deuxième guerre mondiale.
Il fut élève aux Ecoles des Beaux-Arts de Paris (atelier J P Laurens, Académie Julian, puis Atelier d’ Injalbert , chez le sculpteur Henri-Louis Bouchard. ) et des Arts Décoratifs .
Il a illustré divers ouvrages, dont :
- en 1921 Janot aux ailes d’or de Roger Dévigne.
- en 1922 Printemps de Gabriel Faure.
- en 1924 il a participé à l’illustration de l’Ame du cirque de Louise Hervieu : la Grande parade de Gimel.
Directeur artistique de la revue littéraire Tentatives (dont un numéro spécial consacré à Stendhal) il réalise de nombreux bois gravés.
Il participa, à Paris aux Salons d’Automne et des Indépendants de 1921 à 1934.
Son talent est remarqué très tôt par Andry Farcy qui soutient les Modernes à cette époque, aussi, Léon Daudet qui lui préfacera son Chemin de Croix, et le célèbre critique d’art Félix Fénéon.
Gimel fait partie de la section d’art sacré dirigé par Georges Desvallières.
Il réalise un chemin de croix très controversé par son modernisme en 1925
Ses lithographies allant jusque 14 couleurs sont recherchées par les collectionneurs.
Il élabore également des compositions de figures : des baigneuses .Son trait de caractères et ses coloris lui sont propre : Il exprime la vie.
Véritable moteur artistique, il allie les beaux arts et les arts décoratifs : crée des dessins de tissus imprimés pour la mode (Paul Poiret et Jean Patou) réalise le plus grand tableau du salon d’automne en 1927 : la cueillette des amandes.
De nombreuses expositions à la galerie Bernheim-Jeune , galerie Bignou, galerie Kleinmann
Galerie Berri Raspail,galerie Charpentier,le feront connaître dans le monde.
A partir de 1930, Il effectue des fresques géantes dont celle de la Société des Chaux et Ciment Lafarge à Paris et celles de son chalet à Megève.
A la fin de la seconde guerre mondiale en 1944, il sort son livre « Le Calvaire de la Résistance » avec des visions de guerre dont certaines avaient été exposées à la Galerie Katia Granoff à Paris en avril 1940.
Ensuite, il se consacre pleinement à son art : à la fabrication de ses émaux où son génie lui permet de combiner toutes les techniques et pratiques connues pour aboutir à une peinture émaillée véritable métamorphose de son œuvre rendue inaltérable.En 1949, il expose 91 œuvres émaillées chez Bernheim Jeune à Paris. Puis par l’intermédiaire du ministère des Affaires Etrangères plusieurs de ses émaux sont envoyés à l’étranger : Rome, Etats-Unis (Yale University Art Gallery) Sarre en 1954.
En 1968 à Grenoble eut lieu une rétrospective au Palais des expositions avec notamment des œuvres ayant décorées le Pavillon du Dauphiné lors de l’exposition internationale Universelle de Paris en 1937.
En 1980, il était représenté, avec l’Oiseleur à l’exposition du château de la Condamine ( Mairie de Corenc), 150 ans de peinture dauphinoise.
Crées en 1937, pour la salle des fêtes du sanatorium de St Hilaire du Touvet, deux panneaux décoratifs de Gimel sont classés monuments historiques par le patrimoine français en 2000.