Giresun
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| Pays |
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| Situation géographique |  |
| Code | 28 |
| Maire | Hurşit Yüksel (2004, AKP) |
| Préfet (vali) | Şükrü Kocatepe (2004) |
La ville de Giresun est situé au nord-est de la Turquie sur les bords de la Mer Noire, et est la préfecture de la province du même nom. Elle possède une riche culture folklorique grâce aux apports des différentes populations présentes dans ville. Sa noisette a une réputation mondiale.
[modifier] Histoire
La ville actuelle s'est développée à partir de l'antique Pharnakéia fondée dans la première moitié du IIe siècle av. J.-C. par Pharnace Ier, roi du Pont, grâce au synœcisme de Cotyora et Choerades, deux petits établissements de Sinope.
Elle sera connue à l'époque romaine sous le nom de Cerasus (forme latine) ou encore Kerasous (forme grecque) qui rappelle l'épisode du général romain Lucius Licinius Lucullus, alors en guerre contre Mithridate VI, qui découvre vers 70 av. J.-C. dans cette ville une nouvelle variété de cerisier (le Prunus cerasus, la griotte) et qui l'introduit peu après à Rome. En turc on désigne la cerise par le mot "kiraz" qui vient du nom antique de la ville "kerasous". En français cerise, en anglais cherry, en espagnol cereza viennent également de ce nom antique de la ville.
À partir de 66 av. J-C jusqu'en 1204 la ville fut sous domination byzantine. Lors du sac de Constantinople par la quatrième croisade en 1204, la famille impériale menée par Alexis Comnène fuyait la ville pour aller fonder à Trébizonde, au nord-est de la Turquie actuelle, à 175 km à l'est de Giresun, l'Empire grec de Trébizonde. Une dynastie de princes regna dans la ville de Trébizonde et ces alentoures jusqu'en 1461, date à laquelle Mehmed II, le sultan ottoman, conquit ce dernier bastion Byzantin et l'intégra, ainsi que Giresun, dans les territoires ottomans. Giresun fut la seconde grande ville de l'Empire grec de Trébizonde.
Au fil des siècles diverses populations hellénophones et turcs, se sont installées à Giresun et sa région, mais également de nombreuses populations caucasiennes, telles les lazes, les géorgiens et les circassiens, qui ont fuit le Caucase aux XIXème et XXème siècles, à cause des campagnes militaires de la Russie tzariste à l'encontre des populations musulmanes de cette région.
