Henri d'Orléans (1867-1901)
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[modifier] Famille
Arrière-petit-fils du roi Louis-Philippe Ier et second fils de Robert d'Orléans (1840-1910), duc de Chartres, et de Françoise d'Orléans-Joinville (1844-1925), le prince Henri d'Orléans est mort d'une attaque de paludisme à Saïgon, en 1901. Célibataire et sans enfant, le prince n'a jamais reçu de titre de courtoisie, contrairement à son frère Jean, duc de Guise (le Jean III des orléanistes).
[modifier] Biographie
En 1884, tout juste reçu au concours d'entrée de Saint-Cyr, le prince a été rayé de ses listes par le vote de la loi d'exil qui, en plus d'expulser les prétendants à la couronne de France du territoire national, interdisait aux autres membres des familles royales et impériale de mener une carrière militaire dans le pays.
Devenu par la suite explorateur et naturaliste, le prince Henri est d'abord parti au Tibet aux côtés de son cousin, le duc Phlippe d'Orléans (le Philippe VIII des orléanistes), qui était alors engagé dans l'armée britannique. A cette occasion, le prince Henri a notamment découvert une variété de tetraogallum inconnue, baptisée en son honneur Henrici. Plus tard, en 1895, le prince a également découvert le cours supérieur du Mékong, ce qui lui a valu la grande médaille d'or de la Société de Géographie. Enfin, en 1897, Henri a parcouru l'Ethiopie, où il a été l'hôte du negus Ménélik.
[modifier] Bibliographie
Fervent colonialiste et pétri de préjugés européocentristes, le prince Henri est également l'auteur de :
- De Paris au Tonkin àtravers le Tibet inconnu (1891)
- Autour du Tonkin (1894)
[modifier] Source
Les Orléans, une famille en quête d'un trône, de Georges Poisson, Perrin (1999).