Histoire de l'hôpital
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Sommaire |
[modifier] L'Hôpital du Ve au XVe siecle : œuvre de charité
[modifier] Les origines
Durant l'Antiquité, l'hospitalité est conçu comme un devoir individuel ; ainsi, il n'y a pas à proprement parlé d'établissement de soins médicaux, mais on remarque cependant la présence de certains lieux, comme le Prytanée, le temple d'Asclépios ou encore les infirmeries militaires romaines, déstiné à accueillir les malades. Le soins prodigé est malgré tout plus spirituel que médical.
C'est uniquement avec le Code de Justinien établit en 529 que l'Hospital dévînt une institution : on y trouve une administration ainsi que des lois qui réglementent son fonctionnement.
[modifier] La finalité religieuse
Au Moyen Âge, la vocation de l'hôpital se trouve étroitement liée avec la religion et l'Église. Ainsi, l'hôpital adopte des consignes similaires à celle de la réligion du Christ : accueil des humbles, miséricordes envers les affligés... puis par la suite, l'idéal de pauvreté s'ajoute à celle de la charité.
L'assisté est un pénitent, et sa souffrance, soulagée par la compassion, est une occassion de rachat (Saint-Augustin)
Ainsi, à partir du XIe siècle, la charité hospitalière devient une des formes concrète de la spiritualité, laïque et cléricale.
L'hôpital appartient au patrimoine écclésiastiques, ainsi, il est placé sous l'autorité de l'évêques et les ressources financières des hopitaux proviennent uniquement de la charité individuelle. L'hopital ressemble beaucoup à une église : on voit se créer de nouveaux ordres spécialisés (Ordre du Saint Esprit, de Saint Jean de Jérusalem,...) et son architecture est très largement inspiré des monuments religieux.
L'hôpital n'est pas encore un lieu de soins médicaux. On en trouve d'ailleurs dans presque tous les villages de France.
Suite au développement des villes, l'hôpital doit aussi évoluer ; on voit se créer de nouvelles formes d'assistances : les Hôtel-Dieu : Paris, Marseille, Lyon, ...
[modifier] Le problème des épidémies
Au Moyen Âge, avec les croisades et la (re)decouverte de l'Orient, apparaissent les grandes épidémies en Europe : Peste noire, lèpre,... et l'hopital n'est pas adapté pour accueillir les malades, les soigner (très relatif) et endiguer la propagation de l'épidémie.
Les solutions apportées furent dans un premier temps, l'isolement des malades chez eux, puis la fuite des biens-portants. Mais, ce système à ses limites, c'est pourquoi, très rapidement, a été mis en place en France l'isolement institutionnalisé des malades par la création des léproseries, des maladreries et les lazarets maritimes
[modifier] L'Hopital au XVIIe - XVIIIe siècle : œuvre de bienfaisance
[modifier] La compassion morale
A la fin de la Renaissance, la notion de pauvreté quitte la sphère théologique pour devenir un problème politique, en effet, l'hopital-charité accueille à tout-va : mendiants, exclus,... au point de devenir un refuge pour les sans logis, fonction qu'elle n'avait pas au départ. De plus, des abus et des désordres financiers viennent ternir la vocation ecclesiastique de l'hopital. Ce qui par exemple entraina en 1505 la transmission des pouvoirs administratifs de l'Hôtel-Dieu de Paris, jusqu'alors confié aux moines, à huit bourgeois parisiens.
Au XVIe siècle, l'hopital continue d'accueillir les passants et les mendiants, mais on commence à restreindre leurs entrées au profit des malades curables.
[modifier] La solution administrative
- 1656 : création de l'hopital-général de Paris
- 1662 : création par édit d'un hopital-général dans chaque grande ville française, l'hopital a pour fonction de "loger, enfermer, nourrir les pauvres mendiants et invalides et les former à la piété et à la religion chrétienne".
Cet enfermement devient la doctrine officiel au XVIIIe siècle, on assigne à l'hopital trois objectifs :
- faire régner l'ordre
- excerser la charité
- avoir une utilité sociale
Il s'agit principalement de moraliser les pauvres et de les remettre au travail, mais ces objectifs resterent une utopie,car dans les faits, l'application de cette théorie de l'enfermement reste limitée et celui de la répression n'a jamais été atteint
[modifier] L'hopital dans la tourmente révolutionnaire
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[modifier] L'hopital de 1794 à 1940 : naissance de la clinique
- La loi du 30 Juin 1838 :
- La loi du 30 Juin 1838 confirme la gestion aux corporations religieuses les quelques asiles d’aliénés, qu’elles avaient créés quelques années auparavant : naissance ainsi de la première externalisation du service public post-révolutionnaire.
- 1851 :
- Création des établissements publics communaux. Son rôle était social et d’utilité publique.
- 1° guerre mondiale :
- Création des lois sociales, assurances sociales. La sécurité sociale (2ème guerre mondiale).
- Les progrès de la science transforment un lieu d'hébergement en centre de soins actifs et diversifiés.
- Les années 40 :
- La fin de l’hôpital hospice.
[modifier] Le paradigme anatomo-clinique
Le XIXe siècle est aussi marqué par le retour a l'étude du corps humain : le médecin "ose" toucher le corps des malades, ose même les palper et cherche à guerir le patient. On appelera ce processus : le paradigme anatomo-clinique car le traités de Galien sont completement remis en cause : la médecine repose désormé sur le triptique :
- 1. Etudes approfondies du corps humain,
- 2. Experiences de traitements
- 3. Guerir la pathologie (et non pas seulement la traiter)
Voir les articles:
- Xavier Bichat (1771-1802) Anatomie générale
- René Laennec (1781-1826) inventeur du « pectoriloque » ou stéthoscope.
Voir la catégorie :
[modifier] La clinique : intruire et guérir
L'hopital devient un lieu important de transmission du savoir car pour excercer la médecine, la fonction se dotte de diplôme qui ne sont obtenus uniquement qu'aupres d'enseigants universitaires qualifiés et reconnus par leur pairs. Il faut rappeler qu'auparavant aucun diplome n'était requis pour pratiquer la sciences médicales, d'ou la presence recurente de charlatan.
Dès lors, on va alors distinguer au cours du XIXe siecle, les officiers de Santé et les médecins qui doivent passer un doctorat pour excercer.
[modifier] L'hopital depuis 1941 : centre de traitement et de recherche
- Loi du 21 décembre 1941 :
- L’hôpital devient un lieu de soins accessible à tous ; ainsi que la fonction de direction publique. :(Intervention des pouvoirs publics ). Rémunération du corps médical.
- Décret du 17 avril 1943 :
- L’hôpital a une vocation sanitaire.
- 1945 :
- Instauration du prix de journée.
- Les hôpitaux sont financés en fonction de leur production en nombre de journées d’hospitalisation :
- - un "tout compris" pour un service donné, couvre l'ensemble des dépenses de fonctionnement (sauf :les honoraires médicaux).
- - un "prix moyen" ne traduit pas le coût réel du malade hospitalisé car les honoraires médicaux en :particulier n'y figurent pas et qu’il ne tient pas compte de l'intensité des soins.
- Dispositif d’encadrement mis en place à la fin des années 70 : « instauration des taux directeurs ».
- Décembre 1958 :
- La « réforme Debré » crée les Centres hospitalo-universitaires (CHU), lieux de recherche réunissant praticiens et universitaires. L’hôpital, secteur économique en pleine croissance, devient alors un pôle d’excellence médicale.
- Institution des plein-temps hospitaliers pour les médecins, entrée dans la médecine de haute qualité.
- Droit au secteur privé pour les praticiens (activité Libérale).
- Affirmation de la fonction "médicale" des hôpitaux.
- Classification hiérarchisée des hôpitaux.
- Loi du 31 décembre 1970 :
- Naissance du Service Public Hospitalier (SPH) (droit public).
- Secteur privé hospitalier (droit privé).
- Loi du 31 Juillet 1991 :
-
- - participation des établissements de santé privés à but non lucratif
- - concession de service public offerte aux établissements de santé privés tant à but non lucratif que lucratif.
Le système hospitalier français a connu de profondes mutations jusqu’à l’annonce du Plan Hôpital 2007.
[modifier] Conception d'un nouvel hopital
L’évolution de l’hôpital s’est effectuée très rapidement, 20 années seulement séparent la fin de «l’hôpital hospice», en 1941, de «l’hôpital excellence», mis en place par la loi Debré. Cette modernisation a été si importante et si rapide que l’on qualifie souvent cette époque « d’hospitalo-centrisme ». Cet élan a été ralenti par la nécessité de contrôler la progression des dépenses de santé et la mise en place de politiques d’encadrement de la dépense.
[modifier] Explosion démographique du personnel hospitalier
[modifier] Politique de l'hopital moderne
[modifier] Voir aussi
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