Historique des maquiladoras mexicaines
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1965 incarna l’année où les maquiladoras furent mises en place par le gouvernement mexicain de Gustavo Díaz Ordaz par l’entremise d’un programme d’industrialisation de la frontière . Cette stratégie économique prit place dans le but de contrer la crise de l’emploi qui subsistait au Mexique suite à l’échec d’un accord établi pour les travailleurs migrants mexicains, mais également suite à un exode rural qui n’avait fait qu’augmenter la population des villes telle que Mexico et Cancun, donc une augmentation des bidonvilles.
Par cette nouvelle idée, Díaz voulut augmenter l’investissement étranger dans l'économie en exportant le plus de produits possibles. cette mesure devait améliorer l’emploi ainsi que le niveau de vie des mexicains. Le gouvernement établit donc ces zones franches, mais fixa une condition qui faisait en sorte que le PNB mexicain augmentait, d'où une croissance économique et par ce fait même le niveau de vie. Les multinationales eurent « l’exemption du [leur] droit tarifaire sur les intrants et les extrants, à condition que [leurs] produits finaux soient réexportés. »
Cependant les résultats de cette manœuvre n’ont pu se cristalliser que vingt ans plus tard avec l’entrée du Mexique dans le GATT, aujourd’hui nommé OMC, puisqu’auparavant le pays souffrait d’un protectionnisme sévère. On peut également dire que l’entrée en vigueur de l’Alena a aussi apporté à l’économie mexicaine, puisqu’elle favorisa un libre-échange entre les pays d’Amérique du Nord.
Toutefois selon Juan Antonio Mateos, ambassadeur du Mexique au Maroc, malgré l’espérance du Mexique, les maquiladoras n’ont pas été suffisantes pour résoudre le problème social qui persistait dans le pays, puisque à ce jour cinquante-quatre-millions de mexicains survivent toujours dans la pauvreté bien que l’ampleur du PIB mexicain soit quatre fois plus élevé qu’un pays tel que le Maroc.