Ibn Hazm
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Abû Muhammad Alî ibn Hazm. Poète, historien, juriste, philosophe et théologien de souche andalouse converti à l'islam[1] (994-1064).
Deux fois ministre (vizir) au service de la dynastie omeyade alors en pleine décomposition, il mit ses connaissances encyclopédiques au service de ses convictions politiques et théologiques.
L'œuvre D'Ibn Hazm est immense. Elle comprend 400 titres environ (beaucoup sont perdus) couvrant la totalité des sciences islamiques.
En logique, il dénonce l'identification abusive de l'induction et de la déduction avec le syllogisme.
En droit musulman, il se tient à distence des écoles chafite et malikite. Refusant l'induction canonique, la recherche des causes, l'opinion, la bonne appréciation et la tradition, il prône le « respect total du texte » et « la nécessité d'une méthode rationnelle ». Il nomme cette nouvelle méthode d'interprétation la zahiria. Le zahirisme prône le phénoménalisme dans l'interprétation du texte sacré. Il s'agit donc de considérer le texte sacré comme un objet contenant toute sa vérité, exactement comme on pourrait étudier une production de la nature. Les prescriptions coraniques doivent donc être étudiées comme telles, sans chercher à les interpréter ou à les justifier. Elles sont ce qu'elles sont et cela suffit. Ibn Hazm fustige les juristes et les théologiens qui ont opté pour la subjectivité, source intarrissable de déviations. Le Coran doit donc être examiné comme un tout achevé à quoi l'on ne doit rien retrancher ni ajouter. le texte sacré s'impose alors par son évidence. Il est inutile et néfaste de vouloir le démontrer. Il suffit, en fait, de le montrer. Toute autre position consisterait à se substituer au texte et par la même occasion reviendrait à égaler ou dépasser le prophète de Dieu, prétention absurde et condamnable.
À la suite de son modèle Ibn Daoud, son traité de morale, le Collier de la colombe, le situe parmi les représentants majeurs du platonisme en Islam. A.R. Nykl a signalé l'étroite ressemblance qui unit ses théories de l'amour platonique et celle du gai savoir des fidèles d'amour et des troubadours.
le Traité sur les religions et les écoles de pensée est considéré comme le premier traité d'histoire comparée des religions (dans le monde et en langue arabe). Il y analyse toutes les attitudes possibles face au phénomène religieux, du scepticisme à la foi du charbonnier.
Autres œuvres :
- Le Livre des mœurs et des conduites
- Des poèmes polémiques
[modifier] Références
- ↑ Dictionnaire historique de l'Islam, p.387
[modifier] Bibliographie
- Roger Arnaldez : Grammaire et théologie chez Ibn Hazm de Cordoue, Vrin, 1954.
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