Jean-Baptiste Baudin
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Jean-Baptiste Alphonse Baudin (1811-1851) est né à Nantua en 1811, médecin et député à L’Assemblée de 1849. Affilié à la Franc-Maçonnerie, il siège avec les représentants de la Montagne et fait partie du comité de résistance organisé par les républicains afin d’essayer de soulever les ouvriers du fauboug St-Antoine contre le coup d’État de Louis-Napoléon Bonaparte.
Lors du mouvement insurrectionnel provoqué le 2 décembre 1851, par le coup d’État du prince Napoléon III, le 3 décembre une barricade avait été dressée par les ouvriers de la rue Sainte-Marguerite, auxquels s’étaient joints plusieurs députés, parmi lesquels Baudin, représentant de l’Ain à l’Assemblée législative de 1849. Alors que Victor Schoelcher accompagné de plusieurs députés sans armes s’en allaient au-devant d’une compagnie du 19e de ligne qui venait de la place de la Bastille dans l’intention de parlementer avec les soldats, des ouvriers se moquèrent de ces représentant du peuple en disant : « Croyez-vous que nous allons nous faire tuer pour vous conserver vos vingt-cinq francs par jour ! » Baudin, un drapeau à la main, monté sur la barricade les regarda fixement et leur dit : « Vous allez voir comment on meurt pour vingt-cinq francs ! » C’est à ce moment-là qu’une balle, partie, on ne sait pourquoi, de la barricade, blessa un soldat du 19e de ligne. Ses camarades répliquèrent aussitôt furieusement, et Baudin tomba, mortellement blessé. Il avait juste quarante ans.
Ses restes furent déposés au Panthéon de Paris, en même temps que ceux de Sadi Carnot, en 1889.
[modifier] Anecdote
Il est dans le même caveau que La Tour d'Auvergne qui était un Officier des Armées de la Révolution française. Il est aussi l’auteur du texte d’une chanson patriotique, "L’astre français", chantée au banquet de Nantua, sur l’air de La sentinelle, le 19 septembre 1830.
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