Jean Donneau de Visé

Un article de Wikipédia, l'encyclopédie libre.

Cet article est une ébauche à compléter concernant un écrivain, vous pouvez partager vos connaissances en le modifiant.

Jean Donneau de Visé est un écrivain et publiciste français, né en 1638 et mort en 1710, à Paris.

Il critiqua L'École des femmes de Molière et écrivit notamment à l'occasion de cette querelle une pièce en un acte, jouée probablement en novembre 1663, intitulée Réponse à l'Impromptu de Versailles ou La Vengeance des marquis.

Il fonda en 1672 le Mercure Galant, périodique consacré aux nouvelles du théâtre, des arts, de l’édition, mais aussi aux potins de salons et aux chansons galantes. Son privilège est du 15 février 1672. Il reçu une pension du roi de 500 écus et un logement aux galeries du Louvre. Auteur de pièces de théâtre jouées à la Comédie française où il connut un éclatant succès et de Mémoires pour servir à l’histoire de Louis le Grand en 10 volumes.

Comédies : Les Maris infidèles (1673), Les Amours de Vénus et d’Adonis (1685, avec des musiques de Charpentier), Les Dames vengées, ou La Dupe de soi-même (1695), L’Avanturier (1696), Le Vieillard couru (1696). Avec Thomas Corneille : Circé et L’Inconnu (1673, tragédie et comédie, avec des musiques de Charpentier), La Devineresse (1679, comédie à machines, l’un des plus grands succès du siècle), La Pierre philosophale (1680, avec des musiques de Charpentier), L’Usurier (1685).

[modifier] Bibliographie

MELESE (Pierre), Un Homme de lettres au temps du Grand Roi, Donneau de Visé, fondateur du Mercure galant, Paris, E. Droz, 1936. In-16, VI-261 p., planche, errata.

MONGREDIEN (Georges, 1901-1980), « Le fondateur du Mercure de France. Jean Donneau de Visé », Mercure de France, 1er octobre 1937, p. 89-116.

BURGER (Pierre-François), « Autour de deux propagandistes mémorialistes de Louis XIV : Vuorden et Donneau de Visé », XVIIe siècle, no 137, 1982.

VINCENT (Monique), Donneau de Visé et le Mercure de France. Lille, ANRT, Aux Amateurs de Livres, 1988. 2 vol. 24 cm, IV-675 et 174 p. (Thèse, Paris IV, 1987.)