Jean Freustié
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Jean Freustié, de son vrai nom Jean Teurlay[1], né le 3 octobre 1914 à Libourne (Gironde), est élevé dans une famille aisée dont le père est négociant en vin.
Après des études secondaires à l’Institution Montesquieu de Libourne, il suit des études de médecine à la Faculté de Médecine de Bordeaux puis d’Alger. D’abord interne aux Hôpitaux de Bordeaux (1936), il monte à Paris où il devient médecin du travail en 1950.
Avec son premier roman, Ne délivrer que sur ordonnance (la Table ronde, 1952), il intègre le milieu des lettres. Il fréquente alors le café Procope, salon d’écrivains créé par Jacques Brenner et Claude Perdriel, ainsi que leur revue littéraire, Le Cahier des saisons. Y croisant Françoise Sagan, Bernard Frank, Jean-Louis Curtis ou François Nourissier, il entre en contact avec de grands écrivains comme Jacques Chardonne, Paul Morand, Cocteau ou Ionesco.
Entré à France Observateur comme critique littéraire en 1961, il est consacré deux ans plus tard par le prix Roger-Nimier pour son roman La Passerelle (Grasset, 1963). Conservant son poste de critique littéraire au Nouvel Observateur (1964), il est aussi conseiller littéraire chez Denoël. Prix du roman de la société des gens de lettres en 1969, Prix Renaudot en 1970, il contribue l’année suivante au Dictionnaire des œuvres érotiques (Mercure de France, 1971).
Auteur, entre autres, de L'héritage du vent (Stock, 1979), il meurt un an après L'entracte algérien (Balland, 1982).
[modifier] Notes
- ↑ Information donnée par le catalogue de la BnF.