Jean Jadot
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Jean Jadot est un ingénieur et industriel belge, né en 1862 à On-lez-Jemelle (entité de Marche-en-Famenne) et décédé à Bruxelles en 1932. Il assuma la fonction de Gouverneur auprès de la Société Générale de Belgique.
[modifier] Biographie
Ingénieur des arts et manufactures, du génie civil et des mines, Jean Jadot fut nommé, à l'âge de vingt-trois ans, ingénieur en chef des Chemins de fer vicinaux de la province de Luxembourg.
En 1894, il dirige la construction d'une centrale électrique en Égypte et les installations des Tramways du Caire, avant les travaux des Chemins de fer de la Basse-Égypte. En 1898, il entreprit la construction de la voie ferrée Hankow-Pékin, soit mille deux cents kilomètres de rails, réalisés en huit ans, malgré la révolte des Boxers.
En 1906, Jean Jadot est appelé à la tête du département de l'industrie de la Société Générale. En quelques semaines furent constituées l'Union minière du haut-Katanga, la Compagnie du chemin de fer du Bas-Congo au Katanga et la Société internationale forestière et minière. En 1911, les sidérurgies de Lubumbashi se mettent à produire l'acier et le chemin de fer du Bas-Congo au Katanga était terminé. Jean Jadot participe à la fondation des infrastructures nécessaires aux villes, comme des hôpitaux, des services médicaux et des écoles destinés aux autochtones.
En 1912, Jean Jadot fut nommé vice-gouverneur et gouverneur de la Société Générale de Belgique.
Au lendemain de la guerre, Jean Jadot orienta les choix dans le sens de la modernisation et de la concentration industrielle. Ce fut son choix qui permit à la Société Générale de Belgique de contrôler à 80 % l'économie de la colonie dès 1928 et de s'assurer le monopole de l'industrie du cuivre en Belgique.
En 1931, en guise de reconnaissance, l'agglomération de Likasi-Panda, principal centre industriel du Katanga, relié trois ans auparavant par le chemin de fer reçut le nom de Jadotville.
Docteur honoris causa des Universités de Bruxelles et de Louvain.
[modifier] Sources
- Le nouveau dictionnaire des Belges (Denoël Thierry,, Le Cri 1992)