John G. Roberts Jr.
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John Glover Roberts, Jr. (né le 27 janvier 1955) est le 17ème président (Chief Justice) de la Cour suprême des États-Unis, en poste depuis le 29 septembre 2005.
C'est le 19 juillet 2005 que Roberts a été nommé par le président George W. Bush en tant qu'Associate Justice (juge) à la Cour suprême des États-Unis d'Amérique, afin de remplacer Sandra Day O'Connor démissionnaire depuis le 1er juillet.
Le 5 septembre 2005, George W. Bush le nomme président de la Cour suprême, poste devenu vacant depuis la mort de son titulaire, William Rehnquist, le 3 septembre 2005.
A l'age de 50 ans, il est devenu le premier juge nommé à la Cour suprême depuis onze ans et le plus jeune depuis deux siècles (John Marshall en 1801) à en prendre la présidence. Il est catholique pratiquant, est marié à Jane Roberts, et a deux enfants.
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[modifier] Vie et carrière
Roberts est né à Buffalo dans l'État de New York. Il est le fils de John Glover Roberts, Sr., et de sa femme, née Rosemary Podrasky. Il est diplômé d'une licence de l'Université de Harvard en 1976 et a reçu son diplôme Juris Doctorate de la faculté de droit d'Harvard en 1979.
Après ses études, Roberts a d'abord travaillé comme assistant pour Henry Friendly, à la cour d'appel fédérale des États-Unis d'Amérique pour le second circuit, et garda ce poste jusqu'en 1980. De 1980 à 1981, il fut assistant de William Rehnquist à la Cour suprême.
De 1981 à 1982, Roberts a été l'assistant spécial de l'Attorney General William French Smith, sous la présidence de Ronald Reagan. En 1982, Roberts devint conseiller du président lui-même, et resta à ce poste jusqu'en 1986.
Roberts commença ensuite une carrière dans le privé, en tant qu'associé à la Hogan & Hartson, basée à Washington DC, mais retourna au gouvernement pour servir sous George H. W. Bush de 1989 à 1993 comme Principal Deputy Solicitor General. À ce poste, il défendit 39 cas devant la Cour suprême, et en gagna 25.
En 1992, Roberts fut nommé à la cour d'appel pour le District de Columbia, mais l'opposition des démocrates empêcha tout vote sur la question. Il retourna travailler pour Hogan & Harston en 1993, après la défaite de Bush face à Clinton lors de la présidentielle de 1992.
Roberts a été renommé à la Cour d'appel pour le District de Columbia par le président George W. Bush le 7 janvier 2003, pour remplacer James L. Buckley. Ce choix fut confirmé par le sénat le 8 mai et il pris ses fonctions le 2 juin 2003.
Le 19 juillet 2005, Roberts a été nommé par le président George W. Bush pour remplacer Sandra Day O'Connor en tant que Associate Justice à la Cour suprême, qui avait annoncé sa démission le 1er juillet.
Le 5 septembre 2005, Roberts est nommé président de la Cour suprême par George W. Bush. Le poste était vacant depuis le 3 septembre et la mort de son titulaire, William Rehnquist.
Aux premiers jours des auditions parlementaires au Sénat en vue de la confirmation de sa nomination, il déclare être "sans programme" et "sans plate-forme", définissant son rôle de juge comme celui d'un arbitre qui n'a pas à établir les règles mais à les faire respecter. Il entendrait respecter la chose jugée, notamment sur l'avortement, sans chercher à faire table rase de la jurisprudence.
Le 22 septembre 2005, la commission judiciaire du Sénat donne un avis positif à sa nomination par 13 voix contre 5 (Joe Biden, Richard Durbin, Dianne Feinstein, Edward Kennedy, Charles Schumer).
Le 29 septembre, la confirmation du Sénat est acquise par 78 voix (55 républicains, 22 démocrates et un indépendant) contre 22 voix (toutes démocrates dont celle d'Hillary Clinton, John Kerry, Barack Obama, Joseph Biden et Ted Kennedy). Il prête alors serment quelques heures après sa confirmation et devient le 17e président de la Cour suprême des États-Unis, son plus jeune président depuis deux siècles.
[modifier] Opinions exprimées par John Roberts
[modifier] Concernant l'avortement
Dans une note devant la Cour suprême Rust v. Sullivan, 500 U.S. 173, (1991)[1], Roberts, en tant que Deputy Solicitor General, contribua à un texte qui affirmait :
- « Nous continuons a penser que Roe v. Wade a été une erreur et devrait être renversé. Comme expliqué plus profondément dans nos notes, classé comme amicus curiae, dans Hodgson v. Minnesota, 110 S. Ct. 2926 (1990) ; Webster v. Reproductive Health Services, 109 S. Ct. 3040 (1989) ; Thornburgh v. American College of Obstetricians and Gynecologists, 476 U.S. 747 (1986) ; et City of Akron v. Akron Center for Reproductive Health, 462 U.S. 416 (1983), la conclusion de la cour dans Roe comme quoi il y a un droit fondamental à l'avortement et que le gouvernement n'a pas le droit de protéger la vie humaine avant la naissance au cours de la grossesse ne trouve de soutien dans aucun texte, structure, ni dans l'histoire de la Constitution. »
En 2003, lors de son oral de confirmation, Roberts déclara, « Roe v. Wade est la loi présente de ce pays... Il n'y a rien dans mes opinions personnelles qui m'empêcherait d'appliquer pleinement ce précédent. »
Lors de son oral de confirmation devant le comité du Sénat pour les affaires judiciaires, Roberts a évité avec succès de donner ses opinions personnelles concernant l'avortement et le contrôle des naissances se cantonnant à apporter des réponses relatives à ses capacités juridiques et professionnelles. Il a cependant déclaré que l'arrêt Planned Parenthood of Southern Pennsylvania v. Casey, qui en 1992 a maintenu le principe d'un droit constitutionnel à l'avortement établi par la décision Roe v. Wade de 1973 est un précédent valide.
[modifier] Régulations environnementales
Roberts a souvent, aussi bien en public que dans son travail privé, pris position contre les régulations gouvermentales concernant l'environnement. Roberts a plaidé contre le droit individuel des citoyens de poursuivre le gouvernement pour des violations des règlements environnementaux dans Lujan v. National Wildlife Federation.
Roberts a aussi plaidé pour le compte de la National Mining Association la légalité du mountaintop removal, une pratique d'extraction particulièrement controversée, dans l'affaire Bragg v. West Virginia Coal Association.
[modifier] Concernant la discrimination positive
[modifier] Autres Citations
- "Les juges ne sont pas des hommes politiques qui peuvent promettre de faire certaines choses en échange de votes."
- "Les juges ont l'humilité de reconnaître que leur action s'inscrit dans un système de jurisprudence, façonné par d'autres juges"
- "Les juges sont comme des arbitres. Les arbitres ne font pas les règles du jeu, ils les appliquent.", lors de son audition devant la commission du Sénat en vue de la confirmation de sa nomination à la Cour Suprême - septembre 2005.