Joseph Flamens
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Né à Castelmayran le 16 mars 1856, Joseph Flamens est le fils d'un maréchal-ferrant. Il devient avocat et un ardent défenseur des idées républicaines. Des sentiments qui lui vaudront, en 1889, d'être relévé de ses fonctions à la sous-préfecture de Castelsarrasin. Sanction également dû à son lien de parenté avec Pierre Flamens, avocat, déporté du 2 décembre 1851.
Franc-maçon, il fut initié à la loge "La Libre Pensée" à l'Orient de Castelsarrasin tout comme Pierre Flamens. Il rejoint toutefois en 1907 La Parfaite Union de Montauban.
Joseph Flamens occupe par la suite le poste de secrétaire de mairie jusqu'en 1912 où il fut obligé encore de l'abandonner pour ses convictions jugées trop républicaines. Après la première Guerre mondiale où il perd dans les combats l'un de ses fils, saint-cyrien, il parvient lors d'élections municipales à imposer ses idées. Elu 1er adjoint, il devient maire en 1920. Constamment réélu, il démissionne finalement en février 1941, refusant de prêtant serment au maréchal Pétain et au régime de Vichy.
[modifier] Bibliographie
Arkheia, revue d'histoire du Vingtième siècle en Sud-Ouest Revue Arkheia
