Journée des Dupes

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La journée des Dupes de l'Histoire de France est en référence celle du 10 novembre 1630 à Paris mais bien sûr c'est un classique de la politique et de la diplomatie lorsqu'il s'agit de choisir vers quel maître porter son allégeance.

[modifier] Contexte

Après avoir réduit l'indépendance des Huguenots français le cardinal de Richelieu veut s'allier aux protestants allemands pour lutter contre les Habsbourg catholiques. Ce qui déplait au parti dévot de la Cour mené par la reine-mère Marie de Médicis et de Gaston d'Orléans, frère cadet du roi Louis XIII.

[modifier] Interventions

Le parti dévot parvient à convaincre le roi de s'allier aux Habsbourg catholiques. Marie de Médicis et Gaston d'Orléans avaient arraché à Louis XIII malade la promesse de destituer son ministre, le cardinal de Richelieu : cette promesse allait être exécutée le 10 novembre 1630. Ils ferment les portes du Palais du Luxembourg mais Richelieu parvient à se faire ouvrir une porte dérobée et plaide sa cause. Il regagne sa confiance et le décide à lui livrer ses ennemis. Richelieu, non content d'avoir ainsi dupé ses adversaires, se vengea bientôt d'eux avec une excessive rigueur.

Louis XIII tourne les talons et s'en va à Versailles. Les courtisans croient en la victoire de la reine et s'inclinent devant elle. Mais Richelieu est renouvelé dans ses fonctions de premier ministre et Marie de Médicis exilée. Bautru, comte de Serrant, prononce alors une phrase promise à la postérité : « C'est la journée des dupes ! »

À noter que la date même de cette fameuse journée n'est pas fixée avec certitude. Des contemporains, Goulas, Bassompierre et Richelieu notamment, datent avec précision l'évènement du dimanche 10 novembre 1630, veille de la Saint-Martin, d'autres, comme Hay du Châtelet ou Gaston d'Orléans la fixe au jour de la Saint-Martin, c'est-à-dire au 11 novembre. Toutefois, les lettres de Richelieu datées du 10 et du 12 entraînent l'adoption de la date du 10.