Kurt Meyer
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Kurt Adolf Wilhelm Meyer dit Panzermeyer né le 23 décembre 1910 à Jerxheim, dans le duché de Brunswick intégré dans l'Empire allemand, et décédé le 23 décembre 1961 à Hagen en Rhénanie-du-Nord-Westphalie (République fédérale d'Allemagne), a servi en tant qu'officier dans les Waffen-SS, reçu plusieurs décorations militaires, et été condamné pour crimes de guerre.
[modifier] Biographie
Fils d'un ouvrier et d'une mère sans emploi, le jeune Kurt est contraint d'abandonner ses études dans le domaine commercial, après la mort de son père, afin de subvenir aux besoins de sa famille. Il entre alors dans une compagnie minière en 1929.
Peu après il s'engage dans la police de Mecklembourg et finit par adhérer au NSDAP le 1er septembre 1930. Un an après, il est admis à la 22ème SS-Standarte de Schwerin, puis transféré le 15 mai 1934 à la Leibstandarte SS Adolf Hitler comme SS-Untersturmführer où il commande la 14ème Panzerabwehr Kompanie notamment au cours de l'invasion de la Pologne. Il reçoit la croix de fer de seconde classe au cours de cette campagne, le 25 septembre 1939.
La nuit du 7 septembre, il reçoit une balle polonaise dans l’épaule, c’est sa première blessure au combat. Peu après, il devient commandant de la 15ème Kradschützen Kompanie qu’il commande jusqu’en France, où il reçoit la croix de fer de première classe le 31 mai 1940, et aux Pays-Bas. Sa compagnie devient l’Aufklärungsabteilung de la Leibstandarte SS Adolf Hitler et Meyer est promu au grade de SS-Sturmbannführer.
Le 16 juin 1944, Meyer prend à la tête de la 12e Panzerdivision SS Hitlerjugend (il succède à Fritz Witt, tué lors d'un bombardement), une unité basée en Normandie et composée de jeunes membres des Jeunesses hitlériennes.
[modifier] Le procès de Kurt Meyer
Après son arrestation le 6 septembre 1944 par des résistants belges, Meyer comparaîtra le 10 décembre 1945 devant une cour martiale canadienne pour le meurtre de 11 prisonniers le 7 juin 1944 et de 7 prisonniers canadiens le 8 juin 1944, ainsi que pour avoir suscité la haine des troupes placées sous ses ordres et d'avoir conseillé à ses soldats lors de leur période d'instruction de ne pas faire de quartier (Panzermeyer déclarera alors avoir dit en parlant du front de l'Est qu'il valait mieux se battre jusqu'à la mort que d'être capturé, ce qui s'explique par le fait que les soldats SS prisonniers étaient exécutés par les troupes communistes). Parmi ses juges siège le général Foster, qui a été son adversaire lors de la bataille de Normandie.
Meyer niera avoir ordonné les massacres et déclarera qu'il ne fut mis au courant que le 11 juin. La Justice ne pouvant prouver si Meyer avait donné ou non les ordres d'exécution, il fut reconnu coupable d'avoir incité ses subordonnés à ne pas faire de prisonniers, et donc d'être moralement responsable des exactions des hommes de sa division. Il fut condamné à mort le 28 décembre 1945, peine commuée en détention à perpétuité par le Major General Chris Vokes qui évoqua un "faisceau de soupçons" plutôt que des preuves tangibles. De plus des exactions eurent lieu des 2 côtés (exécution de prisonniers de guerre allemands à cette même bataille aux portes de Caen). Enfin, ces exactions ne semblent plus se produire une fois que Kurt Meyer prend le commandement à la suite de la mort de Witt. Il fut libéré pour bonne conduite le 7 septembre 1954 et rentra en Allemagne où il mourut le 23 décembre 1961 d'une crise cardiaque, le jour de son anniversaire.
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