La Chambre des officiers (roman)

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La Chambre des officiers est un roman de Marc Dugain publié en 1999.

Dès le début de la première Guerre mondiale Adrien, jeune lieutenant du génie, est frappé au visage par un éclat d'obus. Devenu une gueule cassée il passe le reste de la guerre avec d'autres poilus dans la chambre des officiers au Val-de-Grâce.

[modifier] Résumé chapitre par chapitre:

Adrien arrive à Paris, où il fait la connaissance à la gare de Clémence, qui plus tard aura un role très important, malgrès leur différent milieu social. Il l'emmènera au café puis l'invitera chez lui, dans son petit appartement à Paris et finira par coucher avec elle. Cepedant le lendemain, il doit partir sinon il aurait eu le statut de déserteur et donc laisse un mot sur la table lui demandant de lui laisser ses coordonées et s'excusant de devoir partir si vite.
Adrien arrive en Meuse et s'installe avec ses camarades dans leur camp, puis il recoit sa première mission: repérer les possibilités pour la créations de ponts mobiles (étant ingénieurs des ponts)
Il est blessé au visage, raconte l'attrocité des conditions dans lesquelles il voyagera pour arriver jusqu'à l'hopital Val de Grace où il séjournera. A l'hopital, il commencera a se rendre compte des blessures qu'il a, ainsi que de la perte de son odorat.
Il comencera alors, une longue suite d'opérations, toutes plus barbares les une que les autres qui n'ont pas un grand succès. Il fait ensuite la connaissance de 2 camarades, Penanster et Weil. Il fait venir un ami et le met dans la complicité de son histoire avec Clémence, lui demandant d'aller chercher la lettre que Clémence devait lui avoir laissé avant de quitter l'appartement, de Paris, donnant à Adrien ses coordonnées pour l'après guerre. Dans cette lettre elle lui dira finalement que c'est fini, ce qui fut un très grand choc pour lui qui espérait et imaginait beaucoup de choses.
Il commence a retrouver la parole malgrè que ce soit encore très difficile. Il évoquera longuement, les liens qu'il a tissé avec ses compagnons de chambre qui au départ rien ne les unissait, sauf leurs blessures!!
Apparition et connaissance d'une jeune femme Marguerite, qui se trouve au même étage, infirmière volontaire, rescapée d'une eplosion qui l'a rendue sourde, elle jouera beaucoup aux cartes avec les hommes mais reste au départ surtout très discrète. Louis Levauchelle arrive d'un autre hopital et souffrre d'environ les mêmes blessures que les autres, il recevra la visite de sa femme ainsi que de ces enfants qui ne le reconnaitronspas, il se suicidera. Tous les trois, décidèrent de sortir, la première sortie depuis qu'ils ont été défiguré, qui sera finalement, une catastrophe.
Deuxième sortie, ils se rendent dans un bordel, qui cette fois se déroulera mieux. Première visiste de sa soeur, puis de sa mère. Alain, un ami d'enfance qui avait une malaformation et qui souhaitant a tous prix rentrer dans l'armée a enfin réussi, entré dans le tir, il décèdera peu de temps après ce qui fut un réel effondrement. L'afflu de blessés augmente de jours en jours. Marguerite retourne dans sa famille, qui fait partie de la bourgeoisie, cependant elle dérange, ces parents organisaient une fete, contrainte a rester dans sa chambre pour ne pas faire tache, elle part le soir même. L'armistice est signée.
Adrien sort de l'hopital et se rend chez son oncle et ses trois cousines. Il tentera de retrouver son ancien travail, ce qui fut un réel échec son ancien patron évoquant ses problèmes d'élocutions. Retour à son appartement à Paris. A un spectacle, il revois Clémence et se lie d'amitié avec elle sans aller plus loin.
L'après guerre de 14-18 est dur. Cependant, mariage d'Adrien avec une jeune Polonaise, puis ceux de ses 2 compagnons. Deuxième guerre mondiale, le trio se reforme et aide ansi la famille de Weil a se cacher puisqu'ils sont juifs.
Penanster décède suite a d'importantes pertes de mémoires et troubles. Enterrenment.

[modifier] Alain Fournier (personnage principal:)

Le personnage principal, Alain Fournier, est originaire de Dordogne. Il est ingénieur spécialisé dans les ouvrages d'arts pour les chemins de fer, spécialiste des ponts mobiles, ingénieur des Arts et Métiers, ayant à son effectif trois années de service militaire dans le génie. Peu de temps avant son départ pour le front, il rencontre une jeune femme, Clémence, qui a accompagnée son ami, à la gare. Il lui parlera et l'invitera au café, puis chez lui, ce qui nous permet d'apprendre qu'il est célibataire et qu'il avait un physique de séducteur. Cependant, il dit ne connaitre de l'amour que les sentiments diffus qu'il avait éprouvé à l'école. Il a été élevé chez les jésuites pendant deux ans sous la pression de sa mère, mais apartenait à un petit groupe de défenseurs des valeurs païennes. On apprend de sa famille, qu'il avait enterré sa grand-mère quelques jours avant son départ, et que son père est également décédé, d'un cancer. Il vivait donc avant de partir avec sa mère et sa soeur, lorsqu'il n'était pas dans son appartement à Paris.
Au début de la guerre, il est gradé lieutenant. Le commandant de compagnie lui donne une mission de reconnaissance pour l'installation d'un pont mobile sur la Meuse, le lendemain, il part donc en reconnaissance avec deux sous-lieutenants.
Adrien est blessé, il est dans un couloir qui ressemble à une gare de triage. Il découvre sa blessure, il souffre d'une destruction maxillo-faciale et risque notamment une gangrène par infection des parties meutries, infection des voies aériennes et régions pulmonaires et risque d'anémie par la difficulté d'alimentation. Il est donc dans la salle commune en attendant d'être dirigé vers un autre centre. Il est emmené d'un hôpital de campagne, jusqu'à Paris, à Val-de-Grâce, au début du moi de septembre, il est le premier dans la chambre des officiers. Il est contraint au silence, étant dans l'impossibilité de parler, on lui donne une ardoise et une craie. Plusieurs opéraions sont donc prévues pour qu'il puisse de nouveau parler. Il écrit à sa famille, mais leur ment, en disant qu'il ne souffre de rien de grave. Il est donc contraint à rester dans cette immense chambre, où il est pour l'instant seul. Il se rend compte, que suite à ses blessures, il a totalement perdu l'odorat. Les premières opérations s'enchainent, mais sans grande réussite. Il restera dans cette même chambre pendant quatorze ans, subissant seize opérations, ce qui lui permettra de reparler, mais ne lui rendra pas vraiment un visage humain.
Il continue à mentir à sa famille, ne prévennant qu'un ami d'enfance Alain Bonnard, lui demandant d'aller dans son appartement pour récupérer la lettre de Clémence. Lors de sa première visite, celui ci est pris de peur et ne parlera que très peu puis au fil des visites s'habituera un peu. Adrien est désespéré en apprenant que Clémence ne souhaite pas le revoir, et pense au suicide ayant gardé son pistolet dans sa chambre. Quelques temps plus tard, il recommencera à parler et fera la connaissance de deux de ses camarades : Penaster et Weil, qui sont liés par de très forts liens, grâce à leurs blessures.
Ayant recouvert la parole, il a de nouveaux projets d'avenir. Tous les trois organisent une première sortie qui est vouée à l'échec. Puis une deuxième, où ils se rendent dans un bordel, première fois pour Adrien qu'il fréquente ce type de lieu, qui se déroulera mieux. Puis il acceptera la visite de sa mère et de sa soeur. Et à sa sortie de l'hôpital, il ira en convalescence chez son oncle et ses trois cousines. Il tentera de récupérer son travail, en vain.
Mais, il revois Clémence à un concert et fait la connaissance de sa fille et decidèrent d'un commun accord de rester de simples amis, finalement ils ne se sont pas revus. Enfin, il se marira avec une jeune polonaise.