La Petite Renarde rusée
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Příhody lišky Bystoušky, en français La Petite Renarde rusée, est un opéra composé par Leoš Janáček entre 1921 et 1923, et créé le 6 novembre 1924 à Brno.
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[modifier] Synopsis
L'action se déroule sur thème d'éloge à la nature
[modifier] Acte I
Dans la forêt, l'agitation fait place au calme, lorsqu'un garde-chasse fatigué décide de se reposer un peu. Une sauterelle et un grillon se remettent à chanter ; un moustique tourne autour du garde-chasse poursuivi par une grenouille de laquelle s'approche une renarde. Effrayée, la grenouille fait un bond de côté et atterit sur le nez du garde-chasse qui s'éveille en proférant des jurons. Il capture la renarde et décide de la ramener chez lui. Quelque temps plus tard, l'automne est arrivé. Couchée devant la niche du chien, la renarde se lamente. Il lui faut ausssi repousser les paroles déplacées et les avances du chien amoureux qui veut s'approcher d'elle, et les tourments que lui font subir les deux fils du garde-chasse. Elle pleure dans son sommeil, et rêve qu'elle se transforme en belle gitane. Lorsque le lendemain elle voit la façon dont les poules se laissent dominer par le coq et découvre tout les animaux que les humains n'élève que pour leurs besoins, la colère l'envahit. Elle appelle les poules à la révolte. Mais les poules se contente de glousser, et le coq prétrend que la renarde ne veut se débarrasser des humains que pour pouvoir les dévorer en toute impunité. Déçue, la renarde creuse un trou dans le sable et s'y allonge en faisant la morte. Voulant s'assurer qu'elle ne bouge vraiment plus, le coq s'approche. C'est alors que la renarde l'attrappe et s'empare ensuite de toutes les poules. Sous les cris de la forestière et les coups du garde-chasse, elle parvient à ronger la corde. C'est alors qu'elle renverse l'homme et s'enfuit dans la forêt.
[modifier] Acte II
Alors qu'elle cherche un terrier, la renarde se dispute avec son voisin le blaireau, qui la menace de porter plainte ; c'est alors qu'elle lui montre son postérieur, saluée par tous les animaux de la forêt. Vaincu mais digne, le blaireau quitte les lieux. À l'auberge, le garde-chasse, l'instituteur et le curé jouent aux cartes. Le forestier et le maitre d'école se lancent des piques ; l'un a perdu sa fiancée, l'autre la renarde. On se sépare furieux. Alors qu'il passse par la forêt pour rentrer chez lui, l'instituteur éméché aperçoit dans l'obscurité un tournesol derrière lequel apparait la renarde. Croyant voir le visage de sa fiancée, le maitre d'école s'étale de tout son long. Soudain, vient le curé songeant à un amour de jeunesse qui avait menacé sa vertu mais ne s'était pas concrétisé. Tout à coup, arrive le garde-chasse qui tire quelques balles sur la renarde, mais n'arrive qu'à faire fuir l'instituteur et le curé. Au clair de lune, un magnifique renard aborde la renarde. Il lui plait tellement qu'elle raconte tout ce qu'elle a vécu chez le garde-chasse. Saisi d'admiration, le renard lui fait alors une cour flatteuse. La renarde n'y résiste pas, affirmant que sa personne et son âme inspireront des opéras entiers. Lorsque le couple quitte la caverne du renard, elle lui murmure quelques mots à l'oreille. Il déclare alors : « Et bien, rendons nous immédiatement chez le curé ! » Au milieu d'un grand ballet d'animaux, le pivert procède à la cérémonie de mariage.
[modifier] Acte III
Un vagabond parcourt le bois en quête de gibier. Alors qu'il s'apprête à ramasser un lièvre mort, le garde-chasse apparait. Le vagabond lui confie alors qu'il se mariera bientôt. Furieux, le garde-chasse voudrait prouver que le vagbond a tuer le lièvre, lequel à évidemment été tué par les renards. Le garde-chasse pose alors un piège près du lièvre. Lorsque la renarde apparait, accompagnée de son époux et de leurs petits, qui flairent le lièvre avec curiosité, elle les met en garde contre le piège. Tandis que le couple s'embrasse tendrement, les renardeaux chahutent. Le vagabond arrive soudain avec un panier rempli de poules ; la renarde se met alors à boîter et attire dans la forêt le vagabond qui pense avoir trouvé une proie facile. Il dépose son panier, la suit, trébuche et tombe. Lorsqu'il revient à son panier, le nez en sang, les renards se sont déjà emparés de ses poules. Il leur tire alors dessus, provoquant leur dispersion. À la fin, il ne reste que la renarde gisant sur le sol. À l'auberge, le garde-chasse raconte à l'instituteur qu'il a trouvé le terrier des renards vide. La patronne prétend savoir que l'ex-fiancée du garde-cahsse va épouser le vagabond le jour même et qu'elle porte un manchon neuf en fourrure de renard. Le garde-chasse déclare alors qu'il vaut mieux cela plutôt que de s'être attaché à cette femme. Mais les deux hommes ont à présent un sentiment de défaite.
[modifier] Commentaires
Dans cet opéra, Janáček déploie de splendides harmonies ainsi qu'un lyrisme et un romantisme unique bien différent de celui de certaines œuvres plus tardives telles que De la maison des morts. Dans cet opéra, Janáček place sur un même niveau de communication et de sentimentalité les animaux et les hommes.
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