La plaisante sagesse lyonnaise
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La plaisante sagesse lyonnaise est un recueil de maximes et réflexions morales lyonnaises, écrit en 1920 par Justin Godart sous le pseudonyme de Catherin Bugnard.
Parmi les nombreuses maximes, on peut citer :
- Tâche moyen de ne pas lâcher de bêtises, parce que t'auras beau courir après, t'auras de peine à les rattraper
- Le tout c'est pas d'y faire, c'est d'y penser; mais le difficile, c'est pas d'y penser, c'est d'y faire
- Vaut mieux prendre chaud en mangeant que froid en travaillant
- Il n'y a point si tant belle rose que ne devienne gratte-cul
- Si tu veux avoir de l'argent devant toi, faut la mettre de côté
- on fait toujours plaisir aux gens en leur rendant visite : si ce n'est pas en arrivant c'est en partant
- Le bon sens a beau courir les rues, personne lui court après
- Y a pas à barguigner, faut vieillir ou mourir jeune
- Si t'as idée d'arriver centenaire, crains. Dieu, bien sûr, mais crains surtout les courants d'air
- Si te montres trop ta femme et tes pécuniaux, te risques beaucoup qu'on te les emprunte. Et pour ce qui est de les ravoir, y a des chances qu'elle te revienne plus vite qu'eux
- Et ce poème :
- Cherches-tu femme fidèle et douce
- Prends la ficelle pour la Croix-Rousse
- Si te la veux vive et gentille
- Prends le tramevet de la Guille
- Si te l'espères sage et pas fière
- Grimpe de pied jusqu'à Fourvière
- Mais si tu veux bonheur et paix
- Remplis ta cave de beaujolais.
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