Le Brigant
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Jacques Le Brigant, né à Pontrieux en 1720, mort en 1804, fut avocat au Parlement de Bretagne et celtisant.
Il fut l'un des premiers celtomanes, mouvement qui allait éclore de la fin du XVIIIe jusqu'au milieu du XIXe, avant que les études scientifiques ne remplacent ce type de travaux.
Jacques Le Brigant imagine que le breton est la langue mère de tous les idiomes et prétend pouvoir comprendre de nombreuses langues.
Il fonda avec Jacques Cambry l' Académie Celtique le 30 mars 1805.
[modifier] Bibliographie
- Éléments succincts de la langue des Celtes-Gomérites ou bretons. Introduction à cette langue et, par elle, à celle de tous les peuples connus, 64 pages, publié à Strasbourg par Lorenz et Schouler, en 1779.
- Observations fondamentales sur les langues anciennes et modernes; ou de l'Ouvrage intitulé: la langue primitive conservée. Prospectus; Advertissement sur les notes; 1. Langues orientales; 2. Observations sur les traductions;3. Différences entre les synonymes apparens; 4. Chinois; 5. Sanscrit; 6. Galibi; 7. Langue de l'île de Tahiti ; 8. Dictionnares celtiques. 1787. Dans cet essai présenté comme "prospectus" d"un grand traité qui ne parut jamais, l'auteur livre l'essentiel des recherches qui occupèrent une partie de sa vie et qui le poussèrent à abandonner ses fonctions d'avocat au parlement de Bretagne : démontrer que le celte est la langue originelle, matrice de toutes les autres, et rechercher ses dérivés dans les langues anciennes, les langues orientales, en particulier le chinois et le sanscrit, le "caraïbe" ou le tahitien. Des tableaux comparatifs, un essai sur la traduction et des analyses critiques des dictionnaires celtiques en font l'un des premier essai de linguistique comparée. Un autre membre du parlement de Bretagne, l'économiste physiocrate Louis-Paul Abeille participa à la rédaction de cet ouvrage. (source : V. Tourneur, "Esquisse d"une histoire des études celtiques", 1905).