Le père Duchêne (XIXe siècle)
Un article de Wikipédia, l'encyclopédie libre.
Histoire > Mouvement social > La Commune de Paris (1871) > Journaux > Le père Duchêne < Paris < France < Europe
Le père Duchêne est le titre d'un journal qui a paru durant les périodes révolutionnaires du XIXe siècle. Il empruntait son titre au père Duchesne publié sous la Révolution française l’organe de presse des hébertistes principalement par Jacques Hébert. Après la mort d’Hébert, le titre a reparu avec toutes sortes de variantes (La mère Duchesne, Les fils du père Duchesne, etc.) au moins une centaine de fois depuis 1790, notamment pendant la Révolution de 1848 et la Commune de Paris (1871) (sous la rédaction de Vermersch, Vuillaume et Humbert).
[modifier] Couverture du fils du père Duchêne Illustré
Il a paru sous le titre fils du père Duchêne Illustré, 10 numéros du 21 avril au 24 mai 1871, dont voici la description. La collection permet de suivre de façon imagée les événements les plus marquants de la Commune, le dernier numéro qui a paru pendant la Semaine sanglante représentant même le départ de la Commune!! Voir les couvertures en cliquant sur leur numéro ou sur la page : Le père Duchêne Illustré
Le père Duchêne de la Commune de 1871. |
[modifier] Couvertures du fils du père Duchêne Illustré
Il a paru sous le titre fils du père Duchêne Illustré, 10 numéros du 21 avril au 24 mai 1871, dont voici la description. La collection permet de suivre de façon imagée les événements les plus marquants de la Commune, le dernier numéro qui a paru pendant la Semaine sanglante représentant même le départ de la Commune!! Voir les couvertures en cliquant sur leur numéro ou sur la page : Le père Duchêne Illustré
N° | Date républicaine | Date grégorienne | Titre | Description | Légende |
---|---|---|---|---|---|
1 | 1er Floréal 79 | 21 avril 1871 | La colonne Vendôme | Le père Duchesne face à la statue de Napoléon Ier au sommet de la colonne Vendôme | Eh ben ! bougre de canaille, on va donc te foutre en bas comme ta crapule de neveu !... |
2 | 6 Floréal 79 | 26 avril 1871 | Le petit Thiers | La Commune tenant Thiers sous forme d'un nouveau-né chétif | Et dire qu'on voudrait me forcer à reconnaître ce crapaud-là!... |
3 | 10 Floréal 79 | 30 avril 1871 | Le général Dombrowski | Dombrowski sabre à la main mettant en déroute les Versaillais | Un bon bougre!... nom de dieu!... |
4 | 13 Floréal 79 | 3 mai 1871 | Le dictateur Thiers | Thiers chevauchant un escargot en route pour Paris | En avant!... foutre de foutre!...et gare aux Parisiens!... |
5 | 17 Floréal 79 | 7 mai 1871 | Les Guignols politiques | La commune et Thiers cachant une malle pour Cayenne (en guignols) | Tu veux que je dépose ma trique ... As-tu fini ! D'abord, montre donc ce que tu caches derrière ton dos petit Foutriquet!.... |
6 | 20 Floréal 79 | 10 mai 1871 | Les guignols politiques | Le général Vinoy brandissant son gros bâton au-desus de la Commune allongée au sol, seins nus (en guignols) | Le rêve de ce gros jean-foutre de Vinoy. |
7 | 24 Floréal 79 | 14 mai 1871 | Le citoyen Courbet | Gustave Courbet renversant une colonne Morris | Foutant en bas toutes les colonnes ... de Paris |
8 | 27 Floréal 79 | 17 mai 1871 | Le rêve de Badinguet | Napoléon III en chauve-souris soupesant Thiers et la République | De gouverner, toujours avide, Voilà mon plan: - Il est splendide!- |
9 | 1er Prairial 79 | 21 mai 1871 | Les cartes d'identité | Une jeune femme face à M. Prudhomme (bourgeois-type), le journal 'le père Duchêne" à la main, qui porte en bandoulière un écriteau où on lit : J. PRUDHOMME |
- Eh bien, mon vieux Joseph, toi qui a tant gueulé contre ces petites dames du boulevard, te voilà donc comme elles!... On t'a aussi foutu une carte. - Ce n'est pas la même chose, mademoiselle, la mienne est une carte de civisme et la vôtre une carte de ... cynisme!... |
10 | 4 Prairial 79 | 24 mai 1871 | Le départ de notre bonne Commune | Le fils Duchesne en Fédéré avec la commune qui fait sa valise. (C'est la Semaine sanglante) | - Eh ben ! ma bonne Commune, qu'est que tu fous donc là? ... - Dame! mon petit Duchêne, je fais mes malles... puisque M. Thiers m'a foutu mes huit jours. Seulement, tu vois, je ne me presse pas trop. |
[modifier] Voir aussi
- Les premières pages des 10 numéros du père Duchêne illustré.
- La Chanson du père Duchesne
|
|