Libéralisation des grains
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L'idée était que la libéralisation des grains en supprimant les prix fixes, en augmentant la concurrence et en supprimant les privilèges commerciaux aurait du faire baisser les prix du commerce des grains tout en encourageant la circulation de ces grains.
Ces tentatives, pourtant bien intentionnées, seront prises entre spéculateurs, mauvaises récoltes, attaques politiques et mécontentements populaires.
Les propriétaires des grains, désormais libre d'attendre les cours les plus hauts spéculent en stockant les blés, voire en les achetant dans des régions de bonnes récoltes vers les régions où les profits pourront être plus important.
[modifier] Tentative dite du « Pacte de famine » (1763-1764)
Le fait est que cette libéralisation du commerce des grains et une famine coïncident. Elle fut donc qualifié de « Pacte de famine » par ses opposants.
Le malheur voulut que cette tentative de libéralisation coïncida avec de mauvaises récoltes : les prix, désormais libres, s'élevèrent. Les plus pauvres ne pouvaient se nourrir. Le pacte implicite entre roi et population, qui exige du roi de veiller à la sécurité de ses sujets et à leur approvisionnement en denrées fut rompu. Une grande agitation s'ensuivit et la tentative dut prendre fin : des prix fixés par le roi revinrent.
[modifier] Tentative de Turgot et « Guerre des farines »
La tentative de libéralisation du commerce des grains de Turgotfut initiée par l'édit du 13 septembre 1774 complété par d'autres arrêts suspendant des droits ou des privilèges. La liberté du commerce des grains devint quasi complète à l'intérieur du royaume, et il était en projet d'établir la même liberté avec l'extérieur du royaume.
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[modifier] Voir aussi
- Commerce des grains
- Pacte de famine