Discuter:Littérature française du XVIIe siècle
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J'ai enfin trouvé dans cet article les bonnes raisons d'interrompre mes contributions dans le domaine de la poésie lyrique du XVII° siècle. Le cadre général qui est donné, l'apothéose du Grand Siècle, est effectivement suivi par toutes les corrections que subissent mes contributions. Il est plein d'approximations et de contre vérités, toutes convergentes sur la coupole de l'Académie Française. "le baroque est une réaction contre l'austérité protestante" hors plus de la moitié des baroques et des précieuses, sont des huguenots, et tous les salons littéraires du premier XVII° siècle sont au sièges des grandes banques protestantes. Mais comme ces approximations sont sur toutes les bouches, que les puritains britanniques ont évidemment fermé les théâtres, alors que leurs meneurs sont d'anciens acteurs de Marlowe et Shakespeare, on continue à diffuser des contre-vérités qui datent toutes des années 1930. Est-ce vraiment de ces années que Wikipédia veut dater? PHARNABAZE
- Faites des articles qui développent ce que vous affirmez être des contre-vérités, après on pourra rectifier cet article. N'oubliez pas de sourcer vos contenus. TigHervé@ 14 février 2007 à 14:28 (CET)
[modifier] Hypothèse sur le traitement du XVII°siècle
Peut être que le malaise réside dans l'extension trop grande de la notion de littérature. Le second XVII° siècle, ou "Grand Siècle" ou "siècle de Louis XIV" ne peut réclamer d'importance que dans le registre de la prose et de l'extension de son esthétique orthographique et de ses syntaxiques raisons à tous les domaines, y compris la poésie et la pensée. Pour l'histoire de la poésie et l'histoire des sciences, c'est évidemment le premier XVII°siècle, baroque, précieux et très savant, qui mérite la palme et le cocorico gaulois. Il faut à ce sujet absolument corriger la contre-vérité qui donne le "Grand Siècle" comme scientifiquement brillant; c'est au contraire une énorme regression, qui va laisser Newton sans interlocuteur en France, alors que tous ses inspirateurs initiaux, Désargues, Roberval, l'étaient, mais ont vu leurs sociétés savantes désintégrées violemment par la montée en puissance des jésuites. Ce changement de registre n'est triomphal et brillant que pour un parti-pris de la littérature en toutes choses, qui enterre très tranquillement la fin de la poésie lyrique en france, patrie des troubadours, et parle de science en toute désinvolture. Il faut peut être que les questions de poétique s'autonomisent de la littérature, comme l'histoire de sciences s'est clairement distinguée de la philosophie sur wikipédia. Mais je ne peux pas être le seul à être de cet avis, est-il possible d'ouvrir une discussion à ce sujet? Pharnabaze