Louis Eugène Félix Néel
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Louis Eugène Félix Néel est un physicien français, prix Nobel de physique (1970).
Né à Lyon (France) le 22 novembre 1904, il entre à l’École normale supérieure en 1924. Après son agrégation en 1928, il devient Docteur ès sciences physiques en 1932 à la Faculté des Sciences de Strasbourg où il sera Professeur de 1937 à 1945. Professeur à la Faculté des Sciences de Grenoble de 1945 à 1976, il sera successivement Directeur du Laboratoire des Essais Mécaniques de l’Institut Polytechnique de Grenoble (1942 - 1953) puis Directeur du Laboratoire d’Electrostatique et de Physique du Métal de Grenoble (1946 - 1970) et enfin Directeur du Laboratoire de Magnétisme de Grenoble (1971 - 1976).
[modifier] Mandats scientifiques
De 1950 à 1976, Louis Néel cumule les mandats scientifiques : Directeur et Président de l’Institut Polytechnique de Grenoble, Directeur du Centre d’Etudes Nucléaires de Grenoble, Membre du Comité Consultatif des Universités, Membre du Directoire, puis du Conseil d’administration du CNRS, Membre du Conseil de l’Enseignement Supérieur, Président de la Commission de Physique du CNRS, Electronique, Electricité et Magnétisme et Représentant de la France au Comité Scientifique de l’OTAN.
Il a œuvré pour l’implantation à Grenoble de l’Institut Laue-Langevin et de l’ESRF (synchrotron). Il a soutenu le développement à Grenoble des Mathématiques Appliquées.
[modifier] Distinctions et récompenses
Ses travaux sur la physique du solide concernant le magnétisme, le déplacement des particules électrisées et la propagation des ondes dans le plasma de la magnétosphère avec Hannes Alfvén lui valurent le Prix Nobel de physique en 1970.
Il reçut également divers prix et distinctions : Prix Hughes de l’Académie des Sciences (1935), Prix Robin de la Société Française de Physique (1938), Médaille André Blondel (1948), Grand Prix du Conseil de l’Association « au service de la pensée française » (1949), Prix Holweck (1952), Prix des trois physiciens (1963), Médaille d'or du CNRS (1965), Grande Médaille d’Or de l’Electronique (1971), Grande Médaille d’Or de la Société d’Encouragement pour la Recherche et l’Invention (1973).
Son implication dans la défense nationale, notamment à travers la recherche sur la protection des navires de guerre par désaimantation contre les mines magnétiques, lui vaudra plusieurs distinctions : Chevalier de la Légion d'honneur à titre militaire pour services exceptionnels (1940), Officier (1951), Commandeur (1958), Grand Officier (1966) et Grand Croix (1974) ; Croix de Guerre avec Palmes (1940) Grand Croix de l’Ordre National du Mérite (1972) Commandeur de l’Ordre des Palmes Académiques (1957) Chevalier du Mérite Social (1963).
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