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Louis Fouquet 1633-4 février 1702. Il meurt deux mois après son frère Basile Fouquet.
- "Fort Riche en bénéfices", comme le note Saint-Simon : abbé de Saint-Martin d'Autun, du Jard, de Ham, de Sorèze et de Vézelay.
- Evêque d'Agde de 1658 à 1702. Il est sacré en 1659. A l'Assemblée du clergé de 1660-1661 "où il se signale par son zèle antiprotestant et antijanséniste, dans la stricte orthodoxie prônée par le monarque."[1]
- Louis fut, après son frère Basile, chancelier des ordres du roi : "Cette prestigieuse dignité conférait à son titulaire le droit de porter le grand habit des chevaliers du Saint-Esprit, à l'égal des membres d ela haute aristocratie d'épée."[2]
- Nommé aumônier du Roi en 1660 et maître de son oratoire, charge achetée à un cousin de la famille.
- En 1661, à la disgrâce de son frère il est exilé à Villefranche-de-Rouergue puis en 1668 à Issoudun. Les vicaires généraux administrent le diocèse, jusqu'à son retour dans son diocès où il est assigné à résidence.
- Il aurait inventé le signe du papier pour distinguer les partisans de Mazarin lors de la journée des pailles, sous la Fronde.
- ↑ Daniel Dessert, Fouquet, Paris, Fayard, 1987, p 171
- ↑ Jean-Christian Petitfils, Fouquet, Paris, Perrin, 2005-1998, p 116
