Louis Hercule Timoléon de Cossé-Brissac
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Louis Hercule Timoléon de Cossé-Brissac, duc de Brissac (1734-1792), né à Paris, le 14 février 1734, assassiné à Versailles, le 9 septembre 1792, pair et grand panetier de France, gouverneur de Paris, capitaine colonel des cent Suisses de la garde du roi, et chevalier de ses ordres.
[modifier] Biographie
Il fut un des plus grands à la Cour de Louis XV et de Louis XVI, fils de Jean Paul Timoléon de Cossé-Brissac, grand panetier, gouverneur de Paris sous Louis XV et colonel des Cent-Suisses, commandant en chef de la garde constitutionnelle de Louis XVI (1791).
Le 29 mai 1792, l'Assemblée décrète la dissolution de ce corps soupçonné d'opinions exagérément royalistes et d'inculpation de son chef accusé d'y faire régner un esprit contre-révolutionnaire et d'avoir fait prêter serment à ses hommes le serment d'accompagner le roi partout où il se rendrait. Envoyé à la prison d'Orléans en attendant d'être jugé par la Haute-Cour, le duc de Cossé-Brissac est ensuite transféré à Versailles, mais les prisonniers séparés de leur escorte, sont livrés à une bande d'égorgeurs qui les réclamaient. Il fut tué lors du transfert à Versailles des prisonniers d'Orléans, son cadravre mutilé et dépecé.
Homme de peu d'esprit mais de grande force et de grand courage, il résista longtemps à ses assassins, reçut plusieurs blessures et fut finalement abattu par un coup de sabre. Il s'était toujours distingué par son dévouement à Louis XVI, et il répondit à quelqu'un qui lui témoignait beaucoup d'admiration pour sa conduite :
« Je ne fais que ce que je dois à ses ancêtres et aux miens. »
Ses vertus et sa mort ont inspiré à Delille de beaux vers dans le 5e chant du poème de la Pitié. On trouve également de envieuses anecdotes sur le duc de Brissac dans l'intéressant ouvrage intitulé Paris, Versailles et les provinces.
[modifier] Source partielle
« Louis Hercule Timoléon de Cossé-Brissac », dans Louis-Gabriel Michaud, Biographie universelle ancienne et moderne : histoire par ordre alphabétique de la vie publique et privée de tous les hommes avec la collaboration de plus de 300 savants et littérateurs français ou étrangers, 2e édition, 1843-1865 [détail édition]
