Louis Pierre Martin
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Louis Pierre Martin, né le 27 janvier 1924 à Guingamp, Louis Martin est décédé en décembre 2005.
Il n'a que vingt ans lorsqu'il rejoint les Forces françaises de l'intérieur. Sergent, il est récompensé de sa bravoure par la Croix de guerre 1939-1945. A la fin de la guerre, il entre à l'Ecole militaire interarmes, comme saint-cyrien.
Affecté à la Légion étrangère en avril 1947, le lieutenant Martin rejoint dès 1948 la 13e demi-brigade de Légion étrangère en Indochine où il prend le commandement de la 12e compagnie du 3e bataillon. Il est cité à la tête de son unité.
Il quitte l'Indochine et la 13 en 1950 pour rejoindre le 3e Bataillon étranger de parachutistes à Sétif en Tunisie. Breveté moniteur parachutiste, il est ensuite désigné pour servir au 1er BEP en Indochine. Il se distingue alors en tant que commandant de la 3e compagnie.
Le 21 novembre, il saute sur Diên-Biên-Phû à la tête de son unité. Il participera alors à la totalité du siège et sera plusieurs fois blessé lors de la défense du camp retranché.
Emprisonné avec de nombreux camarades, il rejoint après sa libération le 1er BEP en Algérie. Commandant de nouveau une compagnie, il s'illustre au cours de nombreuses opérations. En novembre 1956, il participe à l'opération « Mousquetaires » pour la reprise du canal de Suez puis retrouve l'Algérie jusqu'au 1er août 1958, date à laquelle il est muté à l'Etat-major des armées.
Mais « Loulou » Martin est un homme de terrain et c'est à sa demande qu'il est de nouveau affecté au 1er REP en 1959 avec le grade de chef de bataillon.
Muté en 1961 à l'Ecole des opérations aériennes combinées en Allemagne, il tombe gravement malade. A sa sortie de l'hôpital, il est affecté au 126e RI de Brive et il quitte le service actif à sa demande le 6 janvier 1963.
Cinq fois blessé, le commandant Martin, figure légendaire des légionnaires parachutistes, était grand officer de la Légion d'honneur de 2004. Titulaire de la Croix de guerre 1939-1945, de la Croix de guerre des Théâtres d'opérations extérieures et de la Croix de la Valeur militaire, il totalisait 14 citations dont huit à l’ordre de l’armée, une à l’ordre du corps d’armée, trois à l’ordre de la division et deux à l’ordre de la brigade.
Sources : Képi blanc et Division histoire et patrimoine de la Légion étrangère