Loup de Ferrières
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Article doublon avec Servatus Lupus de Ferrières
Loup de Ferrières, dit Loup Servat, vers 805 - 862, ecclésiastique français, il fut abbé de l'Abbaye Saint-Pierre de Ferrières (actuel Ferrières-en-Gâtinais, Loiret).
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[modifier] Son histoire
Il joua un rôle prépondérant comme théologien augustinien et organisateur de l'Église de France, et assista en 853 au Concile de Soissons.
Il est considéré comme un « proto-humaniste », car la copie de textes anciens des auteurs principaux latins et grecs permit de faire revivre les lettres antiques.
Il eut comme élève, Heiric d'Auxerre, un des quatre grands maîtres de l'école monastique de Saint-Germain à Auxerre.
Né en 805 à Ferrières-en-Gâtinais, il fut élevé et éduqué à l'école de l'Abbaye Saint-Pierre de Ferrières et à l'âge de 25 ans, l'abbé Aldric, l'envoya étudier la théologie outre-Rhin. Á l'abbaye de Fulda, tout en étudiant, il donna lui-même des cours de lettres, qui lui apportèrent une grande célébrité. Il y fit aussi la connaissance de Raban Maur et de Eginhard, savants de grand renom.
Après ses études, il fut nommé précepteur du fils de Louis le Pieux, le futur Charles le Chauve, pour lequel il représenta toujours une certaine autorité.
Après sa désignation comme abbé de Ferrières, le monastère devint un des phares de la science et de la civilisation européenne. Il développa la copie des textes anciens des principaux auteurs latins et grecs, fit corriger un Pline le Jeune mal transcrit et il envoya à Rome des textes traduits de Suétone et de Quinte-Curce.
En décembre 844, lors du synode de Ver-sur-Launette, des évêques de Francie occidentale, les décisions formulées par l'abbé Loup de Ferrières, contre les nobles, pilleurs des biens de l'Église, ne furent pas acceptées par le roi Charles le Chauve, car il les trouvait trop radicales.
[modifier] Bibliographie
- Correspondance
- Vie de saint Maximin de Trèves
- Livre sur les trois questions
[modifier] Livres sur Loup de Ferrières
- Lettres de Servat Loup abbé de Ferrières. Texte, notes & introduction par Georges Desdevises du Dézert. Paris, Vieweg, 1888.
- Correspondance. Éditée et traduite par Léon Levillain. ed. L. Levillain, 2 vols. Paris: 1927-1933.
- Loup de Ferrières, personnage énigmatique par Jeanine Pingot Bonnefoy, Jean Vezin - éd. Paradigme
