Discuter:Martinique
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Je pense qu'il serait intéressant de rajouter le drapeau de la Martinique et voir même le drapeau indépendantiste.
je suit tt a fait d'accord nous devons noud differencier de la france certe nous somme un departement doutre mer francais mais quand meme!!!!
Je crois que jusqu'à preuve du contraire le drapeau martiniquais est celui aux quatre serpents ... et non pas le drapeau indépendantiste qui a été proclamé drapeau de la nation martinique par un parti politique.
- Le seul drapeau officiel de l'île demeure le tricolore, le drapeau aux quatre serpents (qui fut créé en 1766 pour les navires et vaisseaux des colonies de Sainte-Lucie et de la Martinique) n'ayant reçu aucune reconnaissance officielle, ni des différents régimes entre 1789 et 1946, ni de l'Etat depuis la départementalisation, pas plus que des instances locales (CG ou CR). Quant au drapeau de la "Nasion Martinik", il pourrait également avoir sa place sur ces pages, mais seulement dans la rubrique "Politique en Martinique" (et non dans le cartouche).--Tarasskamba 27 août 2006 à 22:08 (CEST)
[modifier] Doublon histoire et historique dans l'article
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[modifier] Historique
La première date de l’histoire officielle de la Martinique est l’arrivée de Christophe Colomb, en 1502, le jour de la Saint-Martin. aAppelée Madinina, « l’île aux fleurs » ou Jouanacaera, « l’île aux iguanes », la Martinique devient française en 1635, et est gérée par la Compagnie des Isles d’Amérique, créée par Richelieu. Les fondements de la société d’habitation, une première fois sapés par l’abolition de l’esclavage, proclamée le 22 mai 1848 après la révolte des esclaves de la région de Saint-Pierre, vont être progressivement remis en cause pendant le XXème siècle. Celui-ci commence pour la Martinique avec le traumatisme de l’éruption de la Montagne Pelée, le 8 mai 1902, qui annihile la ville de Saint-Pierre et 30.000 de ses habitants. La loi du 19 mars 1946 établit la Martinique comme département d’outre-mer.
Le 15 juin 1502 : Christophe Colomb débarque à la Martinique, plus précisément sur le site de l’actuelle commune du Carbet. L’île est habitée depuis plusieurs siècles. Les plus anciens vestiges archéologiques attestent en effet d’un peuplement humain remontant au deuxième millénaire avant notre ère. Les mouvements de population dans l’espace caribéen ont en effet peuplé et dépeuplé les îles au gré des flux et des reflux.
Venus du bassin de l’Orénoque (actuel Venezuéla), les Arawaks se sont installés en Martinique vers 100 avant J-C, dans le cadre d’un vaste mouvement qui a concerné l’ensemble des îles de la Caraïbe, jusqu’aux Grandes Antilles.
Vers le Xème siècle, l’arrivée des Caraïbes provoque un bouleversement dans l’ensemble de la Caraïbe, au rythme de leur conquête progressive des îles de l’arc antillais. Leur arrivée en Martinique est datée vers 1350, ce qui explique que les premiers Européens aient pu trouver chez les populations indigènes des traits des cultures Arawaks (notamment chez les femmes, épargnées lors des combats et qui continuaient à parler leur propre langue, distincte de celle des hommes).
1630 : Faible éruption de la montagne Pelée.
La cohabitation entre les Français, arrivés en 1635, et les Caraïbes fut caractérisée par des périodes d’entente et des conflits sanglants, qui aboutirent au départ des Caraïbes à la fin du XVIIème siècle. Leurs traces demeurent tant dans la toponymie (communes de Case-Pilote et Rivière-Pilote, nommées en souvenir d’un chef Caraïbe) que dans des noms vernaculaires de plantes (manioc) ou d’animaux (anoli, manicou) entre autres.
De nombreux sites archéologiques précolombiens existent en Martinique, essentiellement le long des côtes, où étaient installés les villages. Le principal site est celui de Vivé, entre Macouba et Basse-Pointe, sur la côte Nord-Atlantique. La roche gravée (pétroglyphe) de la forêt de Montravail, dans la commune de Sainte-Luce (Sud de la Martinique) compte également au nombre de ces traces.
En 1635 : Est créée par Richelieu la nouvelle "Compagnie des Isles d’Amérique" ou "Compagnie Saint-Christophe". Un contrat est passé entre celle-ci et les Sieurs Lienard de l'Olive et Duplessis d'Ossonville, qui s’engagent dès lors à occuper et à gouverner pour son compte, les îles de la Caraïbe relevant de la couronne de France.
Le Normand Pierre Belain d'Esnambuc s’établit à la Martinique le 1er septembre 1635 avec une centaine de compagnons. Il débarque à l’embouchure de la rivière Roxelane, sur le site de l’actuelle commune de Saint-Pierre, où est fondée la ville du même nom, première capitale de l’île.
Le premier statut institutionnel de la Martinique est alors celui d’une terre française administrée et exploitée par une compagnie à vocation commerciale.
1648 : La Compagnie des Isles d’Amérique fait faillite et les îles sont à vendre. Jacques Dyel du Parquet, neveu de Belain d'Esnambuc, achète la Martinique. Il vécu en bonne entente avec les indiens Caraïbes. On lui doit la constitution de Fort Royal, actuellement Fort-de-France, et l'introduction de la canne à sucre. Mais à sa mort en 1658, la cohabitation avec les Caraïbes dégénéra en guerre ; et ces derniers furent massacré ou chassés dans d'autres îles en 1660.
Le développement de la culture de l’indigo, du café puis, au fur et à mesure de la conquête de terres arables aux dépens des Caraïbes, de la canne à sucre, s’accompagne de la mise en place d’un système économique basé sur l’esclavage.
La traite transatlantique amène en Martinique et dans toute la Caraïbe des centaines de milliers de captifs originaires pour l’essentiel d’Afrique occidentale.
1664 : Jean-Baptiste Colbert dirige la fondation de la Compagnie des Indes occidentales. Les îles, dont la Martinique, reviennent par conséquent, à la couronne de France.
Dès 1674 : Le Roi retrouve ses prérogatives et met en place un gouvernement militaire unique pour les colonies de la Caraïbe, qui réside en Martinique.
16 juillet 1674 : La flotte de l'amiral hollandais Ruyter se présente devant Fort Royal, défendu par le chevalier de Sainte-Marthe. La ville reste aux mains des Français.
En 1685 : le Code Noir, est promulgué à l’initiative de Colbert, ministre des Finances de Louis XIV, est destiné à réglementer l’esclavage dans la colonie en donnant un statut spécial et légal au système sur lequel repose l‘économie de la colonie. Les esclaves sont définis comme des biens mobiliers, certains sévices sont interdits tandis que d’autres sont institutionnalisés. Sur le plan des institutions locales, l’administration des colonies est marquée par la suprématie de l’autorité militaire, qui, en raison de l’éloignement de la France, concentre en son sein l’ensemble des pouvoirs.
1694 : Arrivée du père Labat, missionnaire dominicain, ethnologue, explorateur, écrivain, agriculteur. À son arrivée en Martinique, il est affecté à la paroisse de Macouba, Il fonde l'habitation Saint-Jacques, une plantation de canne à sucre en 1696. L'habitation Fond Saint Jacques est située en bordure de la rivière du même nom, dans la circonscription du nord atlantique. L'habitation fut longtemps considérée comme un modèle sinon comme une référence, ce qui se trouve encore aujourd'hui dans le vocabulaire, tel que "La Tour du père Labat" (un moulin à vent), "les chaudières Père Labat" ou encore l'appareil de distillation "type Père Labat". Il fonde la paroisse du François ou il développe l'industrie sucrière. Le père Labat témoigne à travers ses écrits "Voyages aux îles d'Amérique" d'une époque avec de nombreux détails.
1762 - 1763 : Occupation anglaise de la Martinique. En fait l'île sera attaquée par les Anglais en 1759. Repoussés par les milices martiniquaises à la pointe des Nègres et au morne Tartenson, ceux-ci opéraient trois ans plus tard, en janvier 1762 un débarquement victorieux, s'emparaient du morne Garnier d'où ils pilonnaient le fort Royal qui devait capituler le 4 février. Cependant, après une occupation de neuf mois, le Traité de Paris, qui nous faisait perdre le Canada, rendait l'île à la France. La Martinique redevenait le siège du gouvernement des îles de vent en 1768.
1763 : Naissance de Joséphine Tascher de la Pagerie aux Trois-Ilets, future impératrice des Français sous Napoléon Premier.
1792 : Eruption de la montagne Pelée.
1793 : Le vicomte Jean - Marie Donatien de Vimeur, Vicomte de Rochambeau est envoyé comme gouverneur de la Martinique.
1794 : La convention vote l'abolition de l'esclavage.
23 mars 1794 : Occupation Anglaise de la Martinique.
1802 : Le traité d'Amiens rend l'île à la France, et Napoléon Bonaparte rétablit l'esclavage.
1809 : Nouvelle occupation Anglaise de la Martinique.
1815 : Abolition de la traite des Noirs.
1819 : Introduction de l'octroi de mer, taxe perçue dès l'entrée dans la mer des Antilles. Elle figure dès lors parmi les recettes des communes et existe encore aujourd'hui.
1830 : Louis Philippe octroie l'égalité des droits.
1833 : L'Angleterre est le premier pays à décréter l'abolition de l'esclavage sur ses colonies. Un Guadeloupéen, Armand BARBES mène à Paris un combat révolutionnaire pour l'émancipation de la Guadeloupe. Condamné à mort par Louis-Philippe après avoir voulu s'emparer de l'hôtel de ville de Paris, il voit sa peine commuée en travaux forcés grâce à l'intervention de Victor Hugo.
Le 24 février 1848 : La monarchie de Juillet est renversée. François Arago, ministre de la Marine et des colonies, admet la nécessité d’une émancipation des Noirs, mais souhaite ajourner cette question jusqu’au gouvernement définitif. Sous l’intervention pressante de Victor Schoelcher, sous-secrétaire d’État aux colonies, une série de décrets sont promulgués le 27 avril 1848. 72000 esclaves accèdent ainsi au statut d'hommes libres : c'était l'abolition de l'esclavage.
1851 : Le premier abolit l’esclavage mais prévoit un délai de 2 mois à compter de sa promulgation dans la colonie. Il prévoit en outre une indemnisation des anciens propriétaires d’esclaves.
En Martinique, dans le même temps, le ton monte. Des troubles éclatent sur les habitations de l’île, les esclaves, ayant eu vent de ce qui se trame en métropole, ne souhaitant pas attendre. C’est la révolte, qui trouve son point culminant les 22 et 23 mai 1848 avec la lutte armée des esclaves de Saint-Pierre. Sans tenir compte du délai initialement prévu pour leur application -2 mois- les décrets entrent immédiatement en vigueur.
1851 : Première éruption de la montagne Pelée. Les premiers indiens et les premiers chinois arrivent à la Martinique pour pallier au manque de main d'œuvre locale et aussi pour reconstruire le Nord dévasté.
La période du Second Empire (1852-1870) est marquée par un retour au centralisme annihilant toute trace du pouvoir local, sinon celui du conseil général aux pouvoirs élargis, mais entièrement soumis à l’autorité du gouverneur.
Le retour des institutions républicaines, progressif entre 1870 et 1885, apporte le bouleversement que constitue la mise en œuvre du suffrage universel. Les citoyens choisissent librement leurs députés, leurs conseillers généraux et leurs conseillers municipaux. Les sénateurs sont élus au suffrage indirect. La bourgeoisie de couleur occupe progressivement la représentation politique.
La loi du 27 juillet 1881 instaure la liberté de la presse et de l’imprimerie. L’opinion publique se forme sur fond d’affrontements polémiques des organes de presse qui se multiplient. La vie associative prend son essor dans les sociétés de pensée, les cercles littéraires, les partis politiques et le mouvement syndical dès les années 1890. Les années 1900 sont celles des premières grandes grèves, résultant de la paupérisation du prolétariat agricole.
Le XXè siècle, débute durement à la Martinique avec l'éruption de la Montagne Pelée; le 8 mai 1902 à 7H50 du matin, Saint-Pierre et le Prêcheur sont rayés de la carte. Fort-de-France devient alors la première ville de la Martinique.
1914-1918 : La première guerre mondiale et la mobilisation des conscrits. La participation de jeunes Antillais aux combats de la Première Guerre Mondiale (les deux tiers furent tués, blessés ou faits prisonniers) renforce une revendication assimilationiste qui s’exacerbe au cours du XXème siècle. On peut citer parmi ses plus ardents porte-paroles, qui feront écho jusque dans les allées du parlement français, Joseph Lagrosilière, Allègre, Henri Lemery. Néanmoins, la première guerre mondiale permet à la Martinique d’exporter massivement du rhum, qui vient réchauffer les cœurs et les corps des poilus dans les tranchées; et cela, jusqu’en 1922.
1929-1932 : Réveil de la montagne Pelée, moins important qu'en 1902.
En 1938 : Le conseil général de la Martinique se prononce à l’unanimité en faveur d’une assimilation intégrale au statut départemental. Cette revendication devra attendre la fin de la Seconde Guerre Mondiale pour se réaliser. Les leaders communistes d’après guerre, Aimé Césaire, Léopold Bissol, Georges Gratiant, remportent des victoires électorales en Martinique. Ils portent une proposition de loi à l’Assemblée Nationale. La question est débattue au Parlement, avec un rapporteur illustre, le jeune député-maire de Fort-de-France, Aimé Césaire : " …Les propositions de lois qui vous sont soumises ont pour but de classer la Martinique, la Guadeloupe, La Réunion, et la Guyane française proprement dites en départements français. Avant même d’examiner le bien fondé de ce classement, vous ne pouvez manquer de saluer ce qu’il y a de touchant dans une telle revendication des vieilles colonies. A l’heure où çà et là des doutes sont émis sur la solidarité de ce qu’il est convenu d’appeler l’empire, à l’heure où l’étranger se fait l’écho des rumeurs de dissidence, cette demande d’intégration constitue un hommage rendu à la France, et à son génie, et cet hommage dans l’actuelle conjoncture internationale prend une importance singulière (…). On ne fait rien quand on a la géographie contre soi. Or en la circonstance, ce n’est pas seulement l’histoire que nous avons avec nous, c’est aussi la géographie. En effet, en affirmant le principe de l’unité française et de l’extension du régime de la loi à des territoires qui jusqu’ici ne relevaient que du régime des décrets, les propositions qui vous sont présentées n’empêchent pas de laisser éventuellement aux conseils généraux certains pouvoirs qui leurs seraient propres ". J.O. des débats de l’Assemblée Nationale Constituante n°23 du 13/03/46 et 25 du 15/03/46.
1940-1943 : Les sombres "années de l'Amiral Robert"; ou les Antilles sous la poigne du représentant du gouvernement de Vichy. Des dissidents martiniquais gagnent Sainte-Lucie afin de rejoindre les forces du Général de Gaule. Un blocus est instauré autour de la Martinique
1943 : La Martinique se rallie à la France libre.
1951 : Passage du premier cyclone baptisé, "Dog".
1946 : Vote de la loi de départementalisation du 19 mars 1946. La Martinique devient un département français, représentée par quatre députés et deux sénateurs. Ce nouveau statut apporta une certaine richesse économique, mais la situation sociale ne s'améliora que lentement et à travers une succession de nombreux conflits sociaux (1948, 1954, 1956, etc.).
1947 : Pierre Albert Trouillé est le premier préfet de l’île.
1958 : Aimé Césaire, député-maire de Fort-de-France, fonde le PPM (Parti progressiste martiniquais). les martiniquais choisirent, par référendum, de rester attachés à la France.
1960 : La Ve République fait entrer l'outre-mer dans l'ère de la "départementalisation adaptée".
En 1963 : le gouvernement français créa le BUMIDOM, le Bureau des migrations des départements d'outre-mer, afin de soulager la région du fardeau démographique et de l’accroissement du chômage: le départ annuel de 10 000 Antillais vers l'Hexagone, afin d’occuper des fonctions subalternes dans la fonction publique (PTT, hôpitaux, administrations diverses), a constitué une solution temporaire, sans que les problèmes de fond n’aient été abordés.
La décennie soixante-dix vit la montée de revendications indépendantistes nourries à la fois par le marxisme et par le modèle cubain.
1972 : La Martinique est transformée en une région mono-départementale.
1973 : Alfred Marie-Jeanne crée avec Lucien Veilleur, Marc Pulvar et Garcin Malsa (ancien du groupe Zanma) le mouvement "La Parole au Peuple".
1974 : La Martinique devient région, statut qui se superpose à celui de DOM.
1978 : Alfred Marie-Jeanne fonde le Mouvement Indépendantiste Martiniquais avec pour objectif : la décolonisation et l'indépendance de la Martinique.
Ces mouvements connurent un certain apaisement lors de l’adoption de la loi du 2 mars 1982, qui érigeait la région en collectivité territoriale et faisait de la Martinique une des 26 Régions françaises. Les élites politiques martiniquaises reçurent alors un surcroît de responsabilités dans le développement économique de leur département, qui devint largement subventionné à la fois par l'État français et par l'Union européenne. Cependant, la transformation de l'économie et de la société martiniquaise, bien que nécessaire en raison de l’effondrement de l’industrie sucrière, s’avéra difficile pour la population qui a dû se rendre à l’évidence : l'ancienne économie basée sur une agriculture d'exportation (banane, rhum et canne à sucre) n'avait plus qu'un avenir fort limité en Martinique. Dorénavant, l’industrie prometteuse, c’est davantage le tourisme et l’industrialisation.
1983 : La décentralisation impose la création des conseils régionaux.
1985 : Agitations autonomistes.
1986 : Camille Darsières succède à Aimé Césaire au Conseil régional.
1992 : Claude Lise est élu au Conseil Général.
1994 : La Martinique penche toujours à gauche : le Conseil régional est présidé par un communiste et dominé par le PPM, alors que le Conseil général est présidé et dominé par le PPM.
1997 : Elections législatives : deux députés de droite (Anicet Turinet et Pierre Petit), un député indépendantiste, Alfred Marie-Jeanne et un député PPM, Camille Darsière.
1998 : Le 24/11 Alfred Marie-Jeanne est élu président de région, il milite avant tout pour le concept de ;" l'Assemblée unique ". 150e anniversaire de l'abolition de l'esclavage. Grève des ouvriers des plantations de bananes, soutenus par les dockers de Fort-de-France qui bloquent le port. Nomination d'un nouveau préfet, Dominique Bellion.
1999 : La banane martiniquaise est au centre de la bataille commerciale que se livrent les États-Unis et l'Europe.
2000 : L'Assemblée nationale adopte la Loi d'orientation pour l'outre-mer (LOUM) qui institue dans les DOM un "congrès" aux pouvoirs limités.
2001 : Maire de Fort-de-France depuis 47 ans, Aimé Césaire (87 ans), poéte-apôtre de la "négritude", laisse la place à Serge Létchimy, du Parti progressiste martiniquais (PPM), qu'il a fondé. Le député indépendantiste et président du Conseil régional Alfred Marie-Jeanne remporte 39% des voix aux élections municipales.
Aujourd’hui, les Martiniquais ont définitivement remis en cause la solution de l’émigration (maintenant disqualifiée) vers la Métropole.
Du côté de l’État français, le recours systématique aux subventions a fini par devenir une forme de dépendance (par rapport à la métropole). Le taux de chômage y avoisine les 35 %. Enfin, la problématique identitaire martiniquaise n’a pas été résolue, puisque l’assimilation à la culture européenne, surtout depuis l’intégration à l’Union européenne, s’avère en totale contradiction avec la réalité géostratégique de la Martinique au sein des Antilles.
Par ailleurs, depuis plusieurs années, les Martiniquais créolophones s’impliquent davantage dans la gestion de l'île et la nomination d’un «Métro» à un poste clé ne va plus de soi. À ce sujet, les années quatre-vingt-dix ont été marquées par des grèves dont la revendication principale portait sur l'égalité des traitements entre Blancs et Noirs occupant des postes identiques.
8 mai 2002 : Commémoration du centenaire de l’éruption de la montagne Pelée.
2003 : En Décembre, Les martiniquais ont décidé de conserver le double statut : département et région.
2004 : En Février, le 24ème préfet de la Martinique, Yves Dassonville, vient remplacer Michel Cadot (2000-2004).
sans prendre la peine de l'intégrer harmonieusement au texte déja présent, déséquilibrant l'article, et en ne le wikifiant pas. Si une bonne âme peut faire la fusion des textes.--P@d@w@ne 31 mars 2007 à 19:11 (CEST)
[modifier] WW
Bonjour, je pense qu il serait utile d indiquer ce qui se passe en Martinique durant la seconde guerre mondiale. Proxim