Marcel Fournier (historien)
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[modifier] Biographie
Né à Sherbrooke le 15 décembre 1946, Marcel Fournier complète des études collégiales à Montréal, puis entre au service du gouvernement du Québec en 1970. Il a travaillé à la Bibliothèque nationale du Québec, à Montréal, de 1992 à 2002, année de sa retraite. Il réside à Longueuil depuis 1974.
[modifier] Publications
Parallèlement à ses activités professionnelles, Marcel Fournier s'intéresse à l'histoire du Québec. Historien autodidacte, il publie, de 1972 à 1977, quatre monographies de la région de Lanaudière au Québec.
En 1978, il oriente ses recherches vers la généalogie canadienne-française. En mai 1981, il publie son Dictionnaire biographique des Bretons en Nouvelle-France, un ouvrage fort apprécié des généalogistes québécois et français.
De nouveau sur le métier, il travaille à la refonte de cet ouvrage qui amène la publication en 1987, par la Société de généalogie de Québec, du livre Les Bretons en Amérique du Nord des origines à 1770, une étude de 422 pages qui identifie tous les pionniers de souche bretonne établis en Amérique du Nord.
Au début de mai 1989, Marcel Fournier publie aux Éditions du Fleuve de Montréal, un ouvrage inédit Les Européens au Canada des origines à 1765. Cette étude de 350 pages présente l'ensemble des immigrants venus d'Europe, hors France, des débuts de la Nouvelle-France jusqu'à la Conquête et au cours des premières années du Régime britannique.
En 1992, Marcel Fournier présente aux historiens et aux généalogistes son ouvrage De la Nouvelle-Angleterre à la Nouvelle-France, un livre de 282 pages publié par la Société généalogique canadienne-française. Cette étude raconte l'histoire tourmentée des captifs anglo-américains au Canada entre 1675 et 1760.
Toujours à la recherche de nouveaux sujets, il publie, en avril 1995, aux Éditions Septentrion de Québec et Christian à Paris, une œuvre maîtresse Les Français au Québec 1765-1865 - un mouvement migratoire méconnu, une étude qui relate l'histoire de l'immigration française au cours du siècle qui a suivi la Conquête. Cet ouvrage a été honoré de trois prix en histoire et en généalogie.
En décembre 1997, il fait paraître aux Éditions de la Société généalogique canadienne-française Origine des familles pionnières du Québec ancien. Cet ouvrage présente une bibliographie analytique de 252 publications concernant l'origine des Québécois.
De 1998 à 2001, il a rédigé la partie généalogique du Passeport-Sourire pour le compte de la Maison de la France à Montréal. Considéré comme un spécialiste de l'étude de la généalogie au Québec, Marcel Fournier a présenté plusieurs communications et conférences au Québec, en France et en Europe sur l'histoire du peuplement au Canada.
[modifier] Fonctions
En 1990, il est nommé membre honoraire national de l'Association Québec-France où il fut vice-président de 1984 à 1989.
En juin 1995, il recevait de la Renaissance française, la médaille de bronze du rayonnement culturel pour sa contribution à l'histoire franco-québécoise.
De 1995 à 1997, il a présidé le Comité québécois du congrès de Bourges qui a assuré la participation du Québec, à titre d'invité d'honneur, au 14e congrès de la Fédération française de généalogie.
Depuis 1998, Marcel Fournier, coordonne au Québec, le projet franco-québécois de recherche sur les origines familiales des émigrants français et étrangers établis au Canada des origines à 1865 (Le Fichier Origine).
En juin 1999, Marcel Fournier a été élu à la présidence de la Société généalogique canadienne-française. Il a été membre du conseil d'administration de la Fédération québécoise des sociétés de généalogie de 1997 à 2003.
Depuis 2003, Il préside le comité de commémoration de la Commission franco-québécoise sur les lieux de mémoire communs.
[modifier] Récompenses
Généalogiste, conférencier et auteur d’une vingtaine de publications et d'une soixantaine d'articles en histoire et en généalogie, Monsieur Fournier est une figure bien connue dans le domaine de l'histoire et de la généalogie au Canada et en France.
En mai 1999, il recevait un diplôme d'honneur de la Fédération française de généalogie pour sa contribution à la généalogie francophone.
En juin 2001, il est admis à l'Académie internationale de Généalogie, puis en 2003, il recevait de la Société généalogique canadienne-française, le prix Archange-Godbout, la plus haute distinction au Québec, pour l’ensemble de son œuvre historique et généalogique.
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