Marija Gimbutas
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Marija Gimbutienė (généralement connue comme Marija Gimbutas; née Marija Birutė Alseikaitė; 23 janvier 1921 à Vilnius – 2 février 1994 à Los Angeles) est une archéologue.
Décédée en Californie le 2 février 1994, Marija Gimbutas était née en Lituanie, qu’elle avait quittée pour se réfugier en Autriche à cause de la guerre. D’abord à Vilnius, puis à Vienne, elle avait étudié la linguistique, puis l’archéologie et les cultures indo-européennes à Innsbruck puis à Tubingen en Allemagne où elle avait obtenu un Doctorat en 1946.
Émigrée aux États-Unis, elle a travaillé à l’université de Harvard pendant douze ans, où elle avait été nommée comme chercheuse spécialiste en archéologie européenne orientale en 1950. Nommée professeur honoraire à l’UCLA University en 1963, elle a laissé une œuvre d’une vingtaine de volumes, peu connue en dehors des spécialistes et non encore traduite en français actuellement.
Le langage de la déesse (titre original : The language of the Goddess), La civilisation de la déesse, Déesses et dieux de la vieille Europe comptent parmi ses œuvres majeures qui lui ont valu une renommée posthume mondiale.
« Le langage de la déesse » fut également le titre d’une exposition qui lui fut consacrée en Allemagne au musée Frauen à Wiesbaden en juin 1993.
Durant quinze ans, Marija Gimbutas a effectué des fouilles archéologiques dans le sud–est de l’europe méditerranéenne, révélant au monde l’existence d’une civilisation proto-indo-européenne dénommée « culture préhistorique de la déesse », qui commença au paléolithique et perdura plus de 25 000 ans. Culture matriarcale que Marija Gimbutas préfère appeler « matrilocale » parce que ce que révèlèrent les fouilles ne correspond pas avec ce qu’on appelle généralement « matriarcat », se référant à une hypothétique gynocratie.
[modifier] Liens externes
- (fr) Entretien