Michel de Pure
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Michel de Pure, abbé, né à Lyon en 1634, mort en mars 1680.
Il était prédicateur et n'est guère connu que par le ridicule dont Nicolas Boileau l'a couvert, pour se venger d'un pamphlet que cet abbé avait fait contre lui. On trouve son nom brocardé dans les Satires II, VI et IX de Boileau :
- Si je veux d'un galant dépeindre la figure,
- Ma plume pour rimer, trouve l'abbé de Pure
- Si je pense exprimer un auteur sans défaut,
- La Raison dit Virgile, et la Rime Quinaut.
- (Boileau - Satire II, À M. de Molière)
-
- Ce n'est pas tout encore. Les souris et les rats
- Semblent, pour m'éveiller, s'entendre avec les chats.
- Plus importuns pour moi, durant la nuit obscure,
- Que jamais, en plein jour, ne fut l'abbé de Pure.
- (Boileau - Satire VI, dite des Embarras de Paris)
- Phebus a-t-il pour vous aplani le Parnasse ?
- Et ne savez-vous pas que sur ce mont sacré,
- Qui ne vole au sommet tombe au plus bas degré,
- Et qu'à moins d'être au rang d'Horace ou de Voiture,
- On rampe dans la fange avec l'abbé de Pure?
- (Boileau - Satire IX)
[modifier] Œuvres
L'abbé de Pure a traduit :
- Quintilien, 1663 ;
- L'Histoire des Indes de Giovanni Pietro Maffei, 1665 ;
- la Vie de Léon X ;
- la Vie de Paul Jove.
Il a donné lui-même :
- la Vie du maréchal de Gassion, 1673.
Il a risqué au théâtre quelques pièces :
Mais il est surtout connu pour son précieux ouvrage consacré à la danse et aux ballets de son temps, Idée des spectacles anciens et nouveaux (Paris, Michel Brunet, 1668).
[modifier] Source
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