Micronutrition
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La micronutrition étudie l’impact des micronutriments (vitamines, minéraux, oligo-éléments, acides gras essentiels, acides aminés…) sur notre santé.
Les aliments que nous ingérons apportent :
- des macronutriments (protéines, glucides, graisses) qui fournissent les calories et donc l’énergie.
- des micronutriments (vitamines, minéraux, oligo-éléments, acides gras essentiels, acides aminés…).
Ces micronutriments sont indispensables à la bonne assimilation, à la bonne transformation, à la bonne utilisation des macronutriments.
Les micronutriments ne peuvent pas être fabriqués par l’organisme et doivent impérativement être apportés par une alimentation variée, équilibrée et de bonne qualité.
Mais l’alimentation d’aujourd’hui est de plus en plus pauvre en micronutriments, car les méthodes de culture (utilisation de pesticides, insecticides), les méthodes d’extraction des aliments (raffinage), les méthodes de cuisson (micro-ondes, friture, cuisson à l’eau), de conservation (conserves, ionisation) détruisent ces micronutriments. Il devient alors indispensable de prendre des compléments micronutritionnels sous forme de cure de quelques mois. Mais la prise de ces compléments n’est pas anodine. Il existe des contre-indications et des précautions à prendre car certaines associations peuvent être dangereuses, c’est pourquoi la supplémentation doit se faire sous surveillance médicale.
La micronutrition trouve toute son application dans plusieurs spécialités médicales :
- en cardiologie dans la prévention des maladies cardiovasculaires qui sont la 1ère cause de mortalité dans nos pays industrialisés,
- en rhumatologie dans la prévention et le traitement de pathologies dégénératives,
- dans les maladies du tube digestif (syndrome du colon irritable, malabsorption, pathologie inflammatoire, leaky-gut syndrome),
- dans les maladies auto-immunes (diabète, dysthyroïdie)
- dans la prévention du vieillissement en luttant contre l’attaque des radicaux libres,
- ainsi qu’en médecine générale dans la prise en charge des états de fatigue chronique, trouble du sommeil, de l’humeur, douleurs diffuses, baisse de l’immunité…
De nombreuses études[réf. nécessaire] ont en effet montré qu’une alimentation riche en micronutriments contribue à diminuer les risques de cancers, maladies cardio-vasculaires (infarctus, accident vasculaire cérébral), maladies inflammatoires, métaboliques (obésité, diabète, dyslipémie) et dégénératives (ostéoporose, Alzheimer…).
La micronutrition s’inscrit dans le programme National Nutrition Santé lancé en 2001, sous l’égide du Ministre délégué à la Santé qui considère la mise en place d’une politique nutritionnelle comme une priorité de santé publique en France.[réf. nécessaire]
[modifier] Voir aussi
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