Osmia cornuta
Un article de Wikipédia, l'encyclopédie libre.
 |
|||||||||
|---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|
 |
|||||||||
| Osmia cornuta (mâle) | |||||||||
| Classification classique | |||||||||
| Règne | Animalia | ||||||||
| Embranchement | Arthropoda | ||||||||
| Classe | Insecta | ||||||||
| Super-ordre | Endopterygota | ||||||||
| Ordre | Hymenoptera | ||||||||
| Sous-ordre | Apocrita | ||||||||
| Super-famille | Apoidea | ||||||||
| Famille | Apidae | ||||||||
| Genre | Osmia | ||||||||
| Nom binominal | |||||||||
| Osmia cornuta (Latreille, 1805) |
|||||||||
 |
|||||||||
| Femelle | |||||||||
|
|||||||||
| Parcourez la biologie sur Wikipédia :
|
|||||||||
 |
Cet article est une ébauche à compléter concernant les insectes, vous pouvez partager vos connaissances en le modifiant. |
Cette espèce présente dans toute l'Europe (sauf dans les Pays nordiques) est l'une des nombreuses espèces d'abeilles solitaires (plus de 35 espèces d'osmies, rien qu'en France). Elle a presque disparu des zones d'agriculture intensive, mais survit dans zones urbaines, friches et zones de jardins notamment.
Elle tire son nom des deux cornes portée par la femelle sur le clypeus (front). Le mâle présente une pilosité blanche caractéristique au niveau des mandibules et ses antennes sont plus longues.
Taille : 12 à 15 mm,
Sommaire |
[modifier] Comportement :
Cette osmie s'active dès mi-mars pour l'Europe moyenne, les mâles sortant quelques jours avant les femmelles.. les attendant près des zones de nidification pour un rapide accouplement avant que celle-ci ne partent chercher des trous comme site de nidification.
Les oeufs (4 à 6 mm chaque) sont pondus en enfilade dans une galerie choisie par la femelle dans une branche creuse, un mur, etc. après une longue inspection et un nettoyage complet du trou. Si la galerie est trop longue, un bouchon de terre est posé par la femelle pour en réduire la taille.
L'osmie entre la tête en avant dans sa galerie. Elle régurgite du nectar stocké dans son jabot, aprés quoi elle ressort, fait un demi tour et ré-entre, cette fois à reculons dans le nid pour y déposer en se faisant fortement vibrer le cors le pollen fixé sur sa brosse ventrale.. Elle répète ce manège dans chaque loge qu'elle ferme d'une parois maçonnée pour passer à la suivante. Elle bouche la galerie une fois son travail terminé.
Les larves éclosent 6 à 7 jours après la ponte. Celles qui sont issues des premiers oeufs pondus (ceux du fond) sont généralement des femelles qui se développeront plus lentement (peut-être simplement en raison du manque d'oxygène ?), et ne sortiront qu'après les mâles. La croissance des larves dure quelques semaines. Durant deux mois environ, la femelle construit de tels nids, les uns après les autres.
En fin de croissance, la larve file un cocon de jaune-brun clair et se transforme en nymphe. l'insecte adulte sort de son cocon au printemps suivant pour s'alimenter et se reproduire dans les mois qui suivent.
[modifier] Intérêt agronomique
Cette espèces apprécie le pollen des Rosacées, Crucifères, Salicacées et Papilionacées, butinant le jour par des températures de l'ordre de 12 à 14°C, ce qui en fait les permiers pollinisateur de nombreux fruitiers, ce pourquoi elles sont appréciées des producteurs de fruits bio et d'autres qui vont jusqu'à les élever ou leur offrir des nichoirs sur mesure.
[modifier] Nichoir
Un nichoir de planchettes de bois rainurées superposées (non traitées) ou de tubes liés ensembles peut leur convenir. Les trous doivent faire environ 8 mm de diamètres et être protégés de la pluie et des grands froids. Des tubes en verre permettent de voir les larves dans les loges du nid.
[modifier] Voir aussi
[modifier] Liens externes
- (fr) photos des larves en croissance
- (fr) Exemple de nichoir pour verger (Gâtinais)
