Ouragan Juan

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Cet article est à propos de l'ouragan ayant eu lieu en 2003; il y a aussi eu un Ouragan Juan en 1985.

Hurricane Juan →

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Commentaire : Un des rares ouragans à frapper le Canada
Demandeur : Pierre cb 4 avril 2007 à 21:27 (CEST)
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Traducteur(s) : Pierre cb
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	Ouragan Juan


Ouragan Juan approchant la Nouvelle-Écosse avec des vents de 160 km/h (Source NOAA)	Trajectoire de Juan (source: NOAA)

Apparition :

24 septembre 2003

Dissipation :

29 septembre 2003

Catégorie maximale :

Ouragan catégorie 2

Pression minimale :

969 millibars/hPa

Vent maximal :

165 km/h

Dommages confirmés :

200

Morts confirmés :

4 directs, 4 indirects

Blessés confirmés :

Non-disponible

Zones touchées :

Provinces Maritimes ( surtout la Nouvelle-Écosse et l’Île-du-Prince-Edouard

Saison cyclonique 2003 - Bassin de l'océan Atlantique

L'ouragan Juan fut un ouragan de catégorie 2, selon l'échelle de Saffir-Simpson, qui a frappé les provinces canadiennes de la Nouvelle-Écosse, du Nouveau-Brunswick et de l'Île-du-Prince-Édouard en 2003. Il s’est formé au sud des Bermudes le 24 septembre 2003 à partir d’une onde tropicale sur l’océan Atlantique. L’onde s’est intensifiée graduellement sur les eaux chaudes du Gulf Stream atteignant la catégorie 2 le 27 septembre en poursuivant une trajectoire franc nord. Son vent maximal rapporté à été de 165 km/h alors qu’il approchait rapidement la côte de la Nouvelle-Écosse. En passant au-dessus d’eaux plus froides, il perdit un peu d’intensité mais était toujours de catégorie 2 en frappant Halifax, tôt le 29 septembre, et le demeura en traversant la province. Juan comença à faiblir en arrivant sur l’Île-du-Prince-Edouard et devint un cyclone extratropical près de l’île d'Anticosti au Québec.

Cet ouragan a fait des dommages de l'ordre de 200 millions $US en plus de causer la mort de 8 personnes, principalement dans la région d'Halifax. Il fut le pire ouragan que la côte-est canadienne ait connu depuis 1893 ^[1]. L'ouragan de 2003 fut le dernier à porter le nom Juan, ce dernier ayant été retiré de la liste des noms comme le veut la coutume lors d'un important cyclone.

Sommaire

1 Évolution météorologique
2 Préparations
3 Impacts
- 3.1 Nouvelle-Écosse
- 3.2 Les autres provinces
4 Après la tempête
5 Voir aussi
- 5.1 Articles connexes
- 5.2 Liens externes
6 Notes

[modifier] Évolution météorologique

Un onde tropical importante dans une zone dépressionnaire quitta la côte africaine le 14 septembre 2003 en direction ouest^[2] mais demeura désoragnisé à cause de condition défavorable en altitude^[3] Le 20 septembre, à environ 1100 km des Petites Antilles, la convection autour du système se développa grandement lorsqu’il rencontra la circulation d’une dépression d’altitude mais les conditions étaient encore défavorables à une organisation de cette convection. Le tout se déplaça vers le nord-ouest sous la dépression d’altitude et développa une circulation cyclonique aux moyens niveaux de la troposphère. Ce système entra en interaction ensuite avec une zone frontale ^[2] et devint mieux organize le 23 septembre à 725 km au sud des Bermudes (en) ^[4].

Un peu plus tard ce jour-là, une circulation cyclonique de surface se développa dans le système mais la présence de la zone frontale ne permit pas de la classer comme dépression tropicale. La convection profonde s’intensifia près du centre le 24 septembre et s’organisa rapidement en lignes de grains orageux en spirales avec un flux sortant dissernable. Selon ces nouvelles caractéristiques, il est estimé que l’onde était devenue la Dépression tropicale numéro quinze un peu plus tard ce jour-là. Cette dernière se trouvait à 555 km au sud-est des Bermudes. Cependant, le National Hurricane Center américain n’émis pas un avis avant un délais de 27 heures de sa formation.

Initialement, ce système possédait des caractéristiques tropicales et subtropicale, maintenant un lien avec la zone frontale. Mais l’organisation de la convection et la formation d’un centre chaud ne pouvait que mener qu’à son classement comme un cyclone tropical. Les météorologues prédirent que la dépression ne s’intensifierait que lentement et n’atteindrait que des vents de 105 km/h ^[5]. Cependant, la dépression s'organisa graduellement et devint la Tempête tropicale Juan le 25 septembre^[2]. Un peu plus tard ce même jour, le centre de la circulation se remplit d'orages et Juan se déplaçait vers le nord-ouest à 16 km/h. Cette trajectoire était dûe à la présence d'une crête barométrique en développement à l'est de Juan^[6].

Vue satellitaire de l'ouragan Juan au moment de toucher terre

Le 26 septembre, un œil apparut et la convection devint très intense près de ce dernier ^[7]. Le patron des nuages continua à s’organiser et Juan devint un ouragan ce jour-là à 270 km au sud-est des Bermudes^[2]. En temps que tel, il atteignit les eaux chaudes du Gulf Stream tout en étant sous une zone de faible cisaillement des vents en altitude ce qui l’aida à se renforcer encore plus. Le 27 septembre, l’ouragan Juan atteint son intensité maximale avec des vents de 165 km/h alors qu’il se trouvait à 1020 km au sud d’Halifax (Nouvelle-Écosse). À l'apogée de Juan, l’œil était très visible au centre du couvert nuageux ^[8].

Juan demeura à son intensité maximale durant 24 heures le long d’une trajectoire d’abord vers le nord-ouest, puis vers le nord, tout en accélérant^[2]. Le 28 septembre, l’œil devint moins clair et l’ouragan faiblit légèrement. Parce qu’il se déplaçait si vite vers le nord, il passa très peu de temps au-dessus des eaux plus froides au large de la Nouvelle-Écosse et ne diminua que très peu d’intensité avant de toucher terre^[9]. Il y fit sont entrée près d’Halifax le 29 septembre, ayant encore des vents de 160 km/h. Il perdit cependant rapidement de la force par friction en passant sur le Maritimes canadiennes, devenant une tempête tropicale en atteignant l’Île-du-Prince-Edouard. Il fut absorbé ensuite par une forte dépression extratropicale passant dans le Golfe du Saint-Laurent par la suite^[2]. Voici deux animations qui montrent le passage de l'ouragan Juan sur les Maritimes:

[modifier] Préparations

Le premier avis du Centre canadien de prévision d'ouragan fut émis le 26 septembre et mentionnait de façon assez générale la possibilité que la Tempête Juan pourrait donner de forts vents et de la pluie sur les Maritimes^[10]. Le 27 septembre, comme l’ouragan Juan approchait, les premiers avertissements étaient lancés, mentionnant la possibilité de dommages significatifs par le vent, dont des pannes électriques, et les inondations par les pluies et l’onde de tempête accompagnant le système. Les médias locaux ont commencé à y faire écho et les autorités publiques furent avisées de prendre les mesures nécessaires en vue d’un désastre potentiel^[11].

Le matin du 28 septembre, les derniers rapports indiquaient que Juan toucherait la Nouvelle-Écosse comme une tempête tropicale ou un ouragan de catégorie 1 marginal ^[12]. Les bulletins météorologiques jusqu’à ce moment indiquaient que la tempête faiblirait avant de toucher terre. À 18h00 HAA (2100 TUC), une mise à jour des avertissements fut émise parce que Juan menaçait, après révision, de frapper comme un ouragan de catégorie 1 élevé ou un faible catégorie 2^[13]. La plupart des commerces dans la zone menacée étaient fermés en ce dimanche ce qui veut dire que les préparations en vue de l’arrivée de Juan était difficile à faire rapidement^[14]. Les gens des Maritimes ayant vus d'autres fortes tempêtes ne s'en firent pas outre mesure.

Les propriétaires de bateaux sécurisèrent leur embarcations et le ministrère la défense ordonna le redéploiment des navires et sous-marins au Bassin de Bedford qui est plus protégé que le port lui-même. La Garde côtière canadienne mis onze navires de recherche et sauvetage sur un pied d'alerte^[14]. Les vols à destination ou partant de l'aéroport international d'Halifax furent annulés dès de 18h le 28 septembre. À Lunenburg, trois douzaines de yachts furent entrés et le Bluenose II fut mis en cale sèche^[14]. Peggys Cove, le fameux point touristique, fut envahit le dimanche après-midi de curieux venu voir les énormes vagues se briser sur les roches. Les policiers ont dû faire reculer la foule à cause du danger^[14].

Même si aucune évacuation à grande échelle ne fut entreprise, l'évacuations des zones inondables fut mise en vigueur le soir du 28. Plusieurs centaines de personnes furent ainsi déplacées. Les travailleurs des services d’électricité, du gaz et des eaux furent mis sur le pied d’alerte en prévision de l’arrivée de Juan ^[15].

[modifier] Impacts

[modifier] Nouvelle-Écosse

Dommages causés par Juan sur la Rue Barrington, à Halifax (Nouvelle-Écosse)

Les vents soutenus maximaux lors de l’entrée de Juan sur la Nouvelle-Écosse ont été de 160 km/h avec des rafales de 185 km/h^[1]. Les dommages furent moindre à l’ouest de la trajectoire de l’ouragan dans les municipalités de St. Margaret's Bay et Mahone Bay. Mais le long de celle-ci, les villes d’Halifax et de Truro (Nouvelle-Écosse) subirent des dommages très importants^[1]. La sévérité des dommages dans la Municipalité Régionale d’Halifax (MRH) furent tels que les météorologues ont pensé initialement à l’associer à un ouragan de catégorie 3. Cependant, les vents mesurés ne justifiaient pas ce classement et il fut officiellement classé à la limite entre la catégorie 1 et la 2 à son entrée à Halifax. En fait, les arbres étant encore en feuilles ont amplifié l’effet des vents^[16]^[17] et plusieurs millions ont été endommagés ou abattus ^[1].

Juan a causé des dommages sur un vaste territoire en Nouvelle-Écosse, particulièrement dans la MRH. Un corridor d’arbres fut abattu par les vents, bloquants les rues et brisant les fils électriques. Plusieurs maisons et commerces eurent des dommages structurels, surtout aux toits, et quelques bâtiments plus fragiles furent complètement détruits^[1] Les autorités de la MRH estiment à 31% des maisons qui ont subit des dommages plus ou moins sérieux et 27% qui en en ont eu assez pour réclamer aux assurances^[18]

Juan coupa le courant à plus de 700 000 personnes en Nouvelle-Écosse. Les réparations prirent jusqu’à deux semaines dans les coins ruraux les plus reculés de la côte Est de la province et de la vallée de la rivière Musquodoboit^[1]. La compagnie d’électricité locale, Nova Scotia Power, dénombra 27 lignes de transmission principales, 31 sous-stations de distribution, 117 systèmes d’alimentation et de nombreuses tours de transmissions endommagés par l’ouragan^[18]. 70% des arbres du parc Point Pleasant d’Halifax furent détruits ce qui le changea complètement. Les jardins publics de la ville furent également très endommagés^[1].

Juan causa la mort de six personnes. Deux des morts sont directement reliées à la chute d’arbres, l’un sur un ambulancier à Halifax et l’autre sur un automobiliste à Enfield (Nouvelle-Écosse) ^[19]^[20]. Les quatre autres morts sont reliées à des causes indirectes dont trois dus à des incendies causés par des chandelles lors de la panne électrique et le dernier est un sauveteur après la tempête^[1].

C’est la forte concentration urbaine autour du port d’Halifax qui a subit l’assaut directement, on y estime que les rafales ont atteint jusqu’à 230 km/h selon des rapports non officiels^[16]. Les bouées flottantes à l’entrée du port ont rompue leurs amarres après avoir signalé des vagues de plus de 20 mètres. Les hautes vagues ont contribué à l'accumulation d'eau dans le port et ont frappé de plein fouet les endroits les plus exposés, près de l'entrée du port. L’érosion des rives très populeuses du port fut significative, particulièrement au Bassin de Bedford où les vagues de l’onde de tempête frappèrent le plus fort les résidences et les rails du chemin de fer. L’onde de tempête fut la plus importante des annales à l’intérieur du port d’Halifax atteignant 1,5 à 2 m^[21] mais on a évité le pire car l’onde de tempête est arrivée deux heures avant la marée haute. Si les deux avaient coïncidées, le niveau de l’eau aurait été de 45 cm de plus, inondant une plus grande surperficie.

Au centre-ville d’Halifax, des rochers aussi gros que des poubelles furent projetés du port dans les rues adjacentes. L’hôpital Victoria General, hôpital majeur, fut endommagé et dû être évacué durant la tempête. Plusieurs édifices à logements durent également être évacués^[22]. De nombreux panneaux publicitaires et de signalisation routière furent emportés par le vent. Plusieurs automobiles et camions furent écrasés par des arbres et d’autres débris^[1]. Les côtes furent inondés, y compris dans le port, par l'onde de tempête mais les inondations furent assez mineures plus à l’intérieur des terres. En effet, les pluies ne furent pas très importantes dû au déplacement rapide de Juan^[1] et de l’air sec du côté sud de la tempête. Le maximum rapporté ne fut que de 52 mm ^[23]

[modifier] Les autres provinces

Accumulations de pluie en pouces avec Juan
(1 pouce = 25,4 mm)

Juan quitta la Nouvelle-Écosse en traversant le détroit de Northumberland avec une intensité tout à la catégorie 1. Cependant, il diminua rapidement d’intensité en se déplaçant sur les eaux froides du Golfe Saint-Laurent. Des rafales à 139 km/h furent rapportées à Charlottetown (Île-du-prince-Edouard) ^[1] et à 107 km/h aux Îles de la Madeleine ^[2].

Sur l’Île-du-Prince-Edouard, les dommages par les vagues et les vents furent très importants. À Charlottetown, les bateaux de plaisance et le mur brise-lames furent endommagés, de nombreux arbres d’un parc urbain ancien furent cassés ou abattus. On rapporte également beaucoup d’autres arbres affectés dans l’île ainsi que des granges, des silos et autres structure plus fragiles^[1]. La panne électrique quasi-générale causée par Juan dura jusqu’à cinq jours en certains endroits ^[24].

La trajectoire assez localisée des vents violents de l’ouragan a permis d’éviter presque entièrement des bris le Nouveau-Brunswick et l’ouest de l’Île-du-Prince-Edouard^[25]. Il a perturbé le vote pour la législature de l’île du 29 septembre mais pas suffisamment car 80% des électeurs s’y sont quand même rendus ^[26].

Terre-Neuve subit des pluies abondantes sans effets trop sérieux. Deux morts sont survenus au large de l’Île d’Anticosti (Québec), dans le Golfe Saint-Laurent, alors que deux pêcheurs commerciaux venant du Nouveau-Brunswick se sont noyés^[1].

[modifier] Après la tempête

[modifier] Aide

Entré des jardins publics d’Halifax juste avant Juan

La même entrée après le 29 septembre 2003

Presque tout de suite après la tempête, l’état d’urgence fut décrétée à la Municipalité Régionale d’Halifax. Plus de huit cents soldats et marins des Forces armées canadiennes furent déployés par le gouvernement fédéral pour aider dans le nettoyage des débris nuisant à la remise en service des systèmes électriques^[27]. Deux semaines ont été nécessaire pour ramener le courant dans toute la région ^[1]. Le parc Point Pleasance complètement dévasté demeura fermé pour nettoyage et réparations jusqu’en juin 2004. 85% des arbres furent enlevés et les berges subirent un érosion importante^[28] Un programme de reboisement et de revitalisation fut entreprit en 2005 et reçu un million de dollars du gouvernement canadien^[29].

Le gouvernement de la Nouvelle-Écosse débloqua 10 millions $Can (de 2003) en aide aux sinistrés^[30] et des dons privés affluèrent également^[31]. L’île-du-Prince-Edouard débloqua quant à elle 200 000 $Can^[32] et le gouvernement federal annonça son propre programme d’aide.

Le maire de Toronto de l’époque, Mel Lastman, contribua 50 000 $Can des fonds de sa ville pour remplacer les arbres à l’Île-du-Prince-Edouard^[33].

[modifier] Mesures d’urgence

Les résidents, gouvernements et services publiques à travers les Maritimes ont fortement été marqués par les événements. De plus, trois tempêtes majeures ont eu un impact cette année-là au Canada : les restants de l’ouragan Isabel, l’ouragan Fabian et l’ouragan Kate, tant sur terre qu’en mer^[34].

On a donc procédé à une refonte des mesures de préparations et d’urgence dans l’éventualité d’une autre catastrophe météorologique^[35]. Cela est particulièrement important avec les données climatologiques qui montrent l’augmentation probable des ouragans et des cyclone extratropicaux majeurs avec le réchauffement global de la planète. Les mesures prises depuis 2003 furent misent à l’épreuve quand l’ouragan Ophelia fut prévu de passage près de la Nouvelle-Écose au début septembre 2005^[36].

Juan força divers changements au Centre canadien de prévision d'ouragan, du Service météorologique du Canada. Ce dernier était situé dans un édifice vulnérable dans le quartier Dartmouth d’Halifax et a été déménagé dans un bâtiment moins exposé qui peut résister aux effets d’un ouragan. Les bulletins d’avertissements du CCPO ont été changés pour ressembler à ceux du National Hurricane Center américain. Traditionellement, comme les ouragans touchent peu souvent les terres au Canada, on y mentionnait les zones en avertissements de vents violents, pluies abondantes et ondes de tempête, comme pour une tempête non tropicale. Même si les avertissements lancé pour l’ouragan Juan ont été exacts et à temps, le post-mortem a démontré que l’on attire plus l’attention de la population si on les remplace par des veilles et avertissements contenant le terme ouragan dans ce cas^[37]. Ce changement s’est fait pour la saison des ouragans de 2004.

[modifier] Retrait

À cause de ses effets dévastateurs au Canada, Environnement Canada a demandé que le nom Juan soit retiré de la liste pour toute tempête future dans l’Altantique. L’organisme cita les pertes matérielles et les morts, l’impact sur l’économie et la destruction sur le territoire de deux provinces de millions d’arbres^[38]. C’est la première fois que le Service météorologique du Canada faisait une telle demande^[39]. En effet, en général les ouragans, ou leurs restants, affectant le pays passent d’abord le long de la côte américaine et la demande vient de Éats-Unis. L’Organisation météorologique mondiale a répondu favorablement à la demande et a retiré Juan de la liste, Elle l’a remplacé par Joaquin pour la saison 2009 dont la liste était déjà publiée^[40]. Les noms Jaime et Jorge avaient également été suggérés^[41].