Oxera pulchella
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[modifier] Genre
L’espèce est endémique et on peut dire que le genre est presque endémique à la Nouvelle-Calédonie, puisque sur la vingtaine d’espèce du genre Oxera, seule une ne pousse pas en Nouvelle-Calédonie mais au Vanuatu.
[modifier] Aspect et forme générale
Cette plante est une liane dont les tiges ont une forme très tourmentée et contournée. Elle pousse rarement autour du tronc des autres arbres, mais rampe plutôt dans des buissons.
[modifier] Taille
Le diamètre du tronc peut atteindre 4cm.
[modifier] Écorce
L’écorce de cette plante est rugeuse, voire pustuleuse car elle est recouverte d’un grand nombre de lenticelles. C’est un caractère facile à reconnaître, commun à toutes les espèces du genre Oxera.
[modifier] Feuilles
Les feuilles sont étroites et allongées, elles mesurent 3-4cm de large pour 10cm de long. Elles sont placées de manière alternée le long des branches. De couleur vert clair et brillant, elles sont plutôt fines et possèdent un pétiole court. Elles n’ont pas d’odeur particulière.
[modifier] Fleurs
D’un blanc éclatant, elles sont légèrement jaune à leur base. Ces fleurs en forme de tube mesurent 5 à 7cm de long. Elles n’ont pas d’odeur mais leur nectar est très apprécié des oiseaux comme les méliphages, dont le long bec permet d’aller chercher le nectar au fond de la fleur. Les 2 étamines dépassent largement de la corolle.
[modifier] Reproduction
La floraison a lieu aux mois d’août et de septembre et elle est très abondante. Les fleurs apparaissent le long de la tige et sont groupées en grappes. Les fruits sont ovales, assez petits et de couleur jaune foncé. La germination des plantes est facile et la multiplication par bouturage est également maîtrisée.
[modifier] Place dans notre forêt sèche
Cette espèce possède une ou deux variétés qui existent dans des endroits bien spécifiques et très localisés. Elle ne pousse à l’état naturel que que dans les forêts sèches de la presqu’île de Nouméa.
[modifier] Anecdote
Le nom Oxera vient du grec « oxus » qui signifie « pointu, piquant » et se rapporte aux fleurs donts les pétales sont étirées en forme de faux. Le nom pulchella dérive directement du latin « pucher », qui signifie beau. Découverte par le botaniste « Labillardière », accompagnant d’Entrecasteaux dans ses recherche pour retrouver La Pérouse, elle fut ensuite introduite à la fin du XIXème siècle en Europe comme plante ornementale de collection. Malgré son grand succès dans les années 1900, elle a été abandonnée quelques années plus tard, sans doute parce qu’elle n’était plus à la mode. Elle est très rare.
