Père Nicolas Viel
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Le Père Viel naquit à Coutances, en Normandie. Arrivé au Canada en 1623 comme missionnaire, il partit dès le 16 juillet, avec le Père Le Caron, pour le pays, des Hurons, où il étudia la langue de ceux-ci.
L’année suivante, il demeura seul parmi les Indiens. Il essayait de les aider et d’instruire.
En 1625, il prit place dans un canot avec des traiteurs indiens, en route pour Québec. Mais, au dernier sault de la rivière des Prairies, les trois sauvages de son canot le massacrèrent et le poussèrent à l’eau. Quelques jours après, on retrouva son corps qui fut inhumé à Québec.
Dans les récits de la colonie, on constate que quand les colons ont appris que « des barbares avaient fait noyer le R.P. Nicolas, récollet tenu pour un grand homme de bien » (relations du P. Paul le Jeune, 1643), les gens ont pleuré et ont prié pour lui. Son nom est devenu un des symboles des sacrifices des Français dans les premières décennies de l’existence de la Nouvelle France. On a désigné, depuis, l’endroit où le père Nicolas Viel trouva sa mort, le “Sault-au-Récollet”.
Le néophyte du père Nicolas, Ahuntsic, qui était dans un autre canot, subit le même sort.
(reproduit avec l'autorisation du Grandquébec)
