Partition de disque dur
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En micro-informatique, une partition est une partie d'un disque dur destinée à accueillir un système de fichiers.
Le partitionnement est un fractionnement d'un disque dur réel (matériel) en plusieurs disques virtuels (logiciels).
Chaque partition possède son système de fichier, qui permettra de stocker ensuite les données. Pour rappel, le fichier est la plus petite entité logique de stockage sur un disque. Par exemple, pour parler d'une partition accueillant un système de fichiers FAT32, on parle couramment de « partition FAT32 ».
Un disque peut contenir une ou plusieurs partitions. Lorsqu'il contient plusieurs partitions, celles-ci apparaissent au système d'exploitation comme des disques (ou "volumes") séparés. Dans Windows, elles auront généralement des lettres de lecteur différentes (C:, D:, etc.). Dans Mac OS elles apparaîssent en général chacune avec son icône propre sur le Bureau. Sous Unix elles sont cachées sous une arborescence unique (ainsi d'ailleurs que les périphériques physiques) mais sont visibles à travers diverses commandes affichant les points de montage ("mount", "df").
On nomme partition d'amorçage (parfois par abus de langage partition primaire) celle qui prend le contrôle au démarrage, qu'elle contienne ou non le système d'exploitation.
Un disque dur peut être partitionné pour différentes architectures. On aura ainsi le partitionnement de type MBR pour la majorité des les ordinateurs personnels (PC) ou GPT pour les architectures plus récentes (Machintosh).
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[modifier] Détails en ce qui concerne les PC
[modifier] Tables de partitions
Les informations sur les partitions sont conservées sur le disque lui-même dans des zones qu'on appelle tables de partition. La table de partition principale est contenue dans le premier secteur du disque ou secteur d'amorçage (MBR, Master Boot Record) qui contient également le programme d'amorçage. Chaque ligne d'une table de partition contient l'adresse de début de la partition et sa taille. Il peut s'agir de partitions primaires qui contiendront un système de fichier ou de partitions étendues qui contiendront à leur tour une table de partition ayant la même structure que la table principale.
[modifier] Partitions primaires
Seules les partitions primaires peuvent contenir la partition d'amorcage d'un système d'exploitations (windows, linux...).
Or, il existe des restrictions sur les tables partition, certaines liées à la place occupée dans le secteur d'amorcage d'autres pour simplifier le fonctionnement du système d'exploitation. Dans la table de partition principale on ne peut créer qu'au plus quatre partitions, soit quatre partitions primaires, de 1 à 3 partitions primaires puis une partition étendue (qui doit être la dernière).
[modifier] Partition étendue, lecteurs logiques
Lorsque l'on veut plus de 4 partitions, il faut donc créer une partition étendue. Cette dernière n'est ni plus ni moins qu'une partition primaire spéciale qui va contenir des lecteurs logiques.
Une partition étendue peut donc contenir plusieurs lecteurs logiques, qui sont en nombre quelconque et ne se distinguent pas pour un programme utilisateur (ni pour le système) des autres partitions.
Les lecteurs logiques ne sont pas directement reconnus par le BIOS.
La table de partition étendue est contenue dans l'EBR.
[modifier] Outils de partitionnement
- fdisk : Utilitaire utilisé sous DOS et Linux pour manipuler les partitions. Bien que le nom de cet outil soit identique sous ces deux systèmes, il ne s'agit absolument pas du même programme. Sous DOS l'utilitaire est présenté sous forme de menus, sous linux, sous forme d'un prompt.
- diskmgmt.msc : Gestionnaire de disques livré avec Windows NT/2000/XP pour manipuler les partitions.
- Utilitaire de disque.app Gestionnaire de disques livré avec Mac OS X pour manipuler les partitions (nommées "Volumes" par le système Mac).
- sfdisk : Utilitaire utilisé sous Linux pour manipuler les partitions. Un des seuls utilitaires pouvant être utilisés en mode non interactif. Mais attention, apparemment risqué pour la création de partition.
- cfdisk : Utilitaire utilisé sous Linux pour manipuler les partitions. Il est présenté sous forme de menus à la manière de fdisk sous DOS.
- pdisk : Utilitaire utilisé sous Linux pour manipuler des partitions Macintosh sur architecture PowerPC.
- PartitionMagic : Utilitaire payant de la société Symantec Corporation fonctionnant sous DOS ou Windows. Norton PartitionMagic est notamment reconnu pour pouvoir redimensionner, déplacer ou fusionner une ou des partitions sans perdre les données qu'elle contient. Il permet diverses opérations impossibles à réaliser avec les outils fournis en standard par Microsoft comme par exemple convertir un système de fichiers NTFS en FAT (l'inverse est possible sous Windows (NT) grâce à la commande convert) ou réparer une table de partitions endommagée.
- Gnu Parted : Utilitaire GNU en ligne de commande fonctionnant sur le Système d'exploitation Linux et permettant d'effectuer diverses opérations impossibles avec des outils standards comme le redimensionnement de partitions par exemple. Parted est en realité simplement une interface à libparted, qui constitue réellement le noyau de l'utilitaire (page officielle du projet Parted)
- QtParted se définit comme « un clone de Partition Magic écrit en C++ en utilisant la bibliothèque graphique Qt ». Ce dernier est en fait une interface graphique au programme GNU Parted, ou plus précisément, libparted. (site officiel de QTParted)
- testdisk est un programme qui permet de récupérer une partition dont la table aurait été effacée. (site officiel de testdisk)
- Disk director suite d'Acronis,édité en France par microapplication sous le nom Partition suite 9,est très complet.Il permet le formatage,le déplacement sans pertes de données,la création,le redimensionnement,la copie ,etc,etc des partitions de formats courants et moins courants.De plus un soft de gestion "multi-OS" est fourni afin de faciliter les changements de systèmes sans redemarrer le PC.
[modifier] Outils de lecture de partition
- explore2fs permet de lire le contenu d'une partition ext2 ou ext3 depuis Windows ;
- les Mtools permettent d'accéder au contenu de partitions FAT depuis Unix ;
- MacDrive permet de lire et d'écrire le contenu de disques durs et CD-ROMs Macintosh (HFS Extended (HFS+) et HFS Standard (HFS)) depuis Windows.
[modifier] Identificateur de partition
Sur un ordinateur de type PC, un identificateur associé à chaque partition permet de connaître a priori quel type de système de fichier elle abrite. Cet identificateur occupe un octet, avec la table de correspondance suivante :
0 Vide 1 FAT12 2 XENIX root 3 XENIX usr 4 FAT16 <32M 5 Étendue 6 FAT16 7 HPFS/NTFS 8 AIX 9 AIX bootable a OS/2 Boot Manager b Win95 FAT32 c Win95 FAT32 (LBA) e Win95 FAT16 (LBA) f Win95 Ext'd (LBA) 10 OPUS 11 Hidden FAT12 12 Compaq diagnostic 14 Hidden FAT16 <32M 16 Hidden FAT16 17 Hidden HPFS/NTFS 18 AST SmartSleep 1b Hidden Win95 FAT32 1c Hidden Win95 FAT32 LBA 1e Hidden Win95 FA 24 NEC DOS 39 Plan 9 3c PartitionMagic Recoverable Partition (PqRP) 40 Venix 80286 41 PPC PReP Boot 42 SFS 4d QNX4.x 4e QNX4.x 2nde partition 4f QNX4.x 3ème partition 50 OnTrack DM 51 OnTrack DM6 Aux 52 CP/M 53 OnTrack DM6 Aux 54 OnTrackDM6 55 EZ-Drive 56 Golden Bow 5c Priam Edisk 61 SpeedStor 63 GNU HURD or Sys 64 Novell Netware 65 Novell Netware 70 DiskSecure Mult 75 PC/IX 80 Ancien Minix 81 Minix / ancien Linux 82 Swap Linux 83 Linux 84 OS/2 hidden C: 85 Linux étendu 86 NTFS volume set 87 NTFS volume set 8e Linux LVM 93 Amoeba 94 Amoeba BBT 9f BSD/OS a0 IBM Thinkpad hi a5 FreeBSD a6 OpenBSD a7 NeXTSTEP a8 Darwin UFS a9 NetBSD ab Darwin boot b7 BSDI fs b8 BSDI swap bb Boot Wizard hid be Solaris boot c1 DRDOS/sec (FAT- c4 DRDOS/sec (FAT- c6 DRDOS/sec (FAT- c7 Syrinx da Non-FS data db CP/M / CTOS /. de Dell Utility df BootIt e1 DOS access e3 DOS lecture seule e4 SpeedStor eb BeOS fs ee EFI GPT ef EFI (FAT-12/16/ f0 Linux/PA-RISC b f1 SpeedStor f4 SpeedStor f2 DOS secondaire fd Linux raid auto fe LANstep ff BBT
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