Partouz
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Partouz est un roman de Yann Moix publié en 2004 aux Éditions Grasset, puis en format livre de poche en 2006.
Voici comment l'auteur présente son roman :
- Le véritable enjeu du terrorisme, c'est le sexe.
- Le véritable combat d'Al Qaïda n'est pas tant religieux que sexuel. L'islam des fondamentalistes entend nous apporter la solution définitive à nos problèmes occidentaux de souffrance sentimentale, de romantisme, de romans d'amour, de chansons d'amour : il s'agit, tout simplement, de remettre, par une lecture très particulière du Coran, de l'ordre dans le désordre sexuel qui menace de s'installer partout sur la planète. En somme, l'islam de Ben Laden propose aux hommes de ne plus souffrir à cause de leurs femmes, de leurs maîtresses, de leurs petites copines, de leurs nanas, de leurs meufs. Il s'agit de maîtriser le chagrin amoureux en élaborant un système d'asservissement des femmes ; en se lançant, à travers les attentats, dans une entreprise folle, sanglante, apocalyptique de contrôle absolu de l'orgasme des femmes.
- C'est cette vision du monde qui fait que Mohammed Atta, le 11 septembre 2001, s'encastre dans les tours du World Trade Center, impatient qu'il est de se faire sucer pendant une éternité par des vierges, au paradis des islamistes. En attaquant l'Occident, les terroristes s'attaquent en réalité aux bites occidentales, aux chattes occidentales, aux plaisirs occidentaux. Le lieu suprême du Mal, c'est donc, symboliquement, la boîte échangiste. La partouze est la pire des provocations : c'est sur les lieux sexuels qu'Al Qaïda frappera désormais.
- Voici, à travers l'histoire d'un pauvre romantique converti bien malgré lui à la débauche sexuelle dans un univers où les « obsédés » sont sans aucun doute devenus les femmes, comment on peut lire ce choc des civilisations qui entraîne le monde dans l'horreur.
[modifier] Morceaux choisis
- J'ai longtemps cru que l'activité sexuelle était le résultat d'une stimulation amoureuse : lettres en alexandrins, billets d'avion sur un coup de tête, chantage au suicide. C'est beaucoup plus tard que j'ai su qu'on pouvait prendre une femme pour une vache. A l'approche de la trentaine, les filles se sont métamorphosées sous mes doigts.
- Pendant des années, je les avais embrassées dans le coup, ou sur le genou, et voilà à présent que j'allais et venait dans leur côlon en les traitant de « grosse pute ». Je n'en revenais pas moi-même. J'étais bluffé. Personne ne m'avais jamais prévenu qu'on pouvait faire autre chose à une femme que des promesses, des enfants et l'amour. En fait, tu peux carrément te lâcher. Il ne tient qu'à toi de les considérer comme de simples gésiers, d'abandonner les sorties « en amoureux » et de leur exploser la rondelle à la place.