Pierre Menanteau
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Pierre Menanteau est né le 22 décembre 1895 à Le Boupère, dans le bocage vendéen. Son père y était instituteur public. L’enfant Pierre Menanteau a ensuite suivi sa famille à Dompierre-sur-Yon (près de La Roche-sur-Yon). Enseignant lui-même, il a été directeur de l’Ecole Normale d’Instituteurs d’Evreux, puis inspecteur d’Académie à Paris. Il est auteur de contes, d'anthologies et de florilèges. Parmi ses recueils les plus célèbres : « Le cheval de l’aube » (Prix Gérard de Nerval 1952), « Bestiaire pour un enfant poète » ( 1953) , « Herbier pour un enfant poète » (1960) , « Légendaire pour un enfant poète » (1962), « A l’école du buisson » (1971), « Chansons venues pour la fenêtre » (1978), « Fontaines du temps retrouvé » (1885). Dans « Capitale du souvenir » (1973) il évoque les petits métiers de Paris. Il fut aussi critique littéraire et peintre (son dernier recueil « Ces peintres que j’aime » date de 1990 et est préfacé par Simonomis). Il a entretenu une correspondance avec des hommes de lettres aussi divers que Georges Duhamel, Jules Supervielle, Gaston Bachelard, Max Jacob, Maurice Fombeure, Tristan Klingsor, Maurice Carême... Il est toujours resté en relation avec la Vendée, dont les paysages de plaine, de bocage et de bord de mer furent source d’inspiration de nombreux textes. Il passait chaque année une partie de ses vacances à Péault, dans la maison familiale. C’est là qu’il est inhumé. Il est décédé le 7 avril 1992 à Versailles. Les Éditions SOC & FOC ont réédité l’intégralité de son œuvre poétique en 8 tomes. [1]