Pierre de Polignac
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Pierre, Marie, Xavier, Raphaël, Antoine Melchior de Polignac (24 octobre 1895 - 10 novembre 1964) est un membre de la famille princière de Monaco. Il est le grand-père paternel de l'actuel prince souverain Albert II de Monaco et des princesses Caroline de Monaco et Stéphanie de Monaco.
[modifier] Titulature
Le « comte » Pierre de Polignac
(« comte » est ici un titre de courtoisie généralement porté par les cadets d'une famille. Ce titre "autoproclamé" est généralement employé par une grande partie de la noblesse française)
Son Altesse Sérénissime le prince Pierre de Monaco, duc de Valentinois
[modifier] Mariage et enfants
Fils unique du « comte » Maxence de Polignac (1857-1936) et de Suzana de la Torre (1858-1913), Pierre de Polignac est issu d'une très ancienne famille noble française, la maison de Chalençon de Polignac. En 1920, il épouse l'héritière présomptive du trône de Monaco, la princesse Charlotte de Monaco, fille du prince Louis II. À l'occasion de ce mariage, et conformément aux lois régissant le trône de Monaco, il abandonna ses noms et titres français et devint Pierre Grimaldi, prince Pierre de Monaco, duc de Valentinois (titre de droit monégasque). De ce mariage, naquirent deux enfants : Antoinette de Monaco et Rainier III de Monaco. Cependant, en 1933, il obtint le divorce avec l'accord du prince Louis II et se partagea la garde conjointe des enfants : six mois avec le père, et six mois avec la mère.
[modifier] Rôle politique et culturel
Au cours des années 1920, lors des vacances de règne causées par les fréquentes absences du prince Louis, le prince Pierre mit en œuvre d'importantes réformes économiques, restaurant ainsi la confiance du peuple monégasque envers leur dirigeant.
Le prince Pierre dirigea par la suite la délégation de Monaco auprès de l'UNESCO et fit partie du Comité international olympique.
Il créa un prix littéraire, le prix Pierre de Monaco, dont sa petite-fille la princesse Caroline est aujourd'hui la présidente.
Bien que n'étant Grimaldi que par son mariage, il fut bien plus prince que sa femme qui se désintéressait des affaires de la principauté.