Politique du Bhoutan
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Cet article traite de la politique du Bhoutan.
Sommaire |
[modifier] Système politique
Le Bhoutan est actuellement (janvier 2006) une monarchie.
[modifier] Réforme
Un projet de Constitution est en préparation, révélé le 17 décembre 2005 par le roi du Bhoutan [1], devrait faire du pays une démocratie parlementaire en 2008. Le roi a précisé qu'il abdiquerait à cette date en faveur du prince héritier Dasho Jigme Khesar Namgyal Wangchuck, son fils aîné âgé de vingt-cinq ans en 2005. Le projet de Constitution, en préparation depuis 2001, prévoit la création d'un Parlement bicaméral, composé d'une Assemblée nationale de 75 membres et d'un Conseil national de 25 membres. Le chef de l'État serait le roi, mais il pourrait être destitué par un vote réunissant les voix des deux-tiers des membres du Parlement.
[modifier] Bonheur national brut
L'une des particularité du Bhoutan est sa poursuite du bonheur à travers l'amélioration de son BNB, pour bonheur national brut. Là où la majorité des gouvernements se basent sur la valeur du produit national brut (PNB) pour mesurer le niveau de richesse des citoyens, le Bhoutan y a substitué le BNB pour mesurer le niveau de bonheur de ses habitants. Cet indice se base sur quatre facteurs :
- la croissance et le développement économique ;
- la conservation et la promotion de la culture bhoutanaise ;
- la sauvegarde de l'environnement et la promotion du développement durable ;
- la bonne gouvernance responsable.
Instauré en 1972, le BNB à petit à petit fait son chemin dans la communauté internationale. Ainsi, une rencontre internationale sur la définition de la prospérité a eu lieu à l'Université Saint-François-Xavier, au Canada. Sur les 400 personnes, venant de plus de dix pays différent, plus d'une trentaine était bhoutanais, parmi eux il y avait des enseignants, des moines et des responsables politiques.
Parmi les décisions les plus spectaculaires, on peut citer l'interdiction de fumer.
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[modifier] Oppression des minorités
Le moins qu'on puisse dire, c'est que le Bhoutan ne traite pas ses minorités de façon adéquate. Celles-ci sont opprimées depuis plusieurs siècles, encore davantage depuis que le gouvernement a entrepris sa politique de bhoutanisation. On espère seulement que, dans quelque temps, le dzongkha aura remplacé les «dialectes nationaux». Les Népalais ont subi de façon plus draconienne les politiques gouvernementales jusqu'à se faire interdire d'employer leur langue dans les lieux publics. La seule minorité à ne pas subir de répression est la petite communauté tibétaine qui compte quatre écoles primaires pour un total de moins de 200 élèves. Cette attitude du gouvernement découle généralement d'une politique qui consiste à présenter le gouvernement comme le protecteur en titre du bouddhisme. Étant donné que les Népalais sont hindouistes et non bouddhistes, ils sont discriminés. Le Bhoutan n'est pas un État de droit parce que les dignitaires qui font partie de la cour royale contrôlent arbitrairement tout l'appareil gouvernemental. La presse de Katmandou fait régulièrement état de la situation des réfugiés en parlant de «purification ethnique». On accuse le régime bhoutanais d'opprimer le droit des peuples de vivre dans la dignité et la liberté d'expression.
Quant au gouvernement, il se réfugie dans sa politique de bhoutanisation qui est elle-même concurrencée par une forte anglomanie prônée par une clique royale qui semble faire fi des droits humains les plus élémentaires. Bref, le Bhoutan pratique une politique d'assimilation à l'égard de ses minorités nationales, une politique de valorisation de la langue officielle et une politique de permissivité à l'égard de l'anglais, une langue privilégiée par l'élite instruite bouddhiste.