Résistance (psychanalyse)
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Dans le contexte clinique de la psychanalyse, la résistance est une force qui s'oppose au retour dans le conscient, de pensées inconscientes, qui pourraient participer à la guérison du patient.
Sommaire |
[modifier] Historique de la résistance
[modifier] L'évolution de Freud sur cette question
Dès que Freud repère ce mécanisme, il considère que c'est une catastrophe pour la cure, mais très vite il se rend compte de son utilité.
[modifier] Résistance et thérapie
[modifier] Le transfert
Pour Freud, le transfert est une résistance indispensable à la cure psychanalytique. Le transfert rejoue une relation infantile, de telle manière qu'il n'implique pas tant l'intersubjectivité que l'intrapsychique. Le transfert dépasse la relation réelle et implique la vie psychique inconsciente.
[modifier] Résistance de l'analyste
Pour le psychanalyste Jacques Lacan, la seule résistance est celle de l'analyste. C'est bien l'analyste qui n'entend pas ce que le patient lui dit, et qui, de par sa problématique personnelle, occulte certains éléments.
Si la formule peut prêter à controverse, la résistance de l'analyste est un concept partagé.
[modifier] Relativité des résistances
La résistance peut se comprendre comme relative à une injonction. Selon ce point de vue, la résistance à parler est relative à l'injonction de dire l'inconscient et peut aussi prendre la forme de parler beaucoup, mais pour ne rien dire.
Dans le psychodrame analytique individuel, la résistance est résistance à jouer, puisque ce qui est demandé est un jeu thérapeutique, et le langage peut y prendre part, au sens où il peut détourner du jeu.