Résistance à l'oppression
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Selon les révolutionnaires de 1789, il a fallu, comme cela est inscrit au début de la déclaration des droits de l'Homme et du citoyen du 26 août 1789, "exposer, dans une déclaration solennelle, les droits naturels, inaliénables et sacrés de l'Homme".
Il n'en demeure pas moins que même si cette action paraît juste, elle n'a aucun fondement juridique. Afin de remédier à cela, les révolutionnaires ajoutent, aux trois autres droits naturels (liberté, propriété, sûreté), la notion de résistance à l'oppression.
Qu'est ce que résister à l'oppression ?
En tout cas, selon l'article 7 de cette même déclaration, "tout citoyen appelé ou saisi en vertu de la loi doit obéir à l'instant : il se rend coupable par la résistance". La résistance n'est donc pas possible ici, car elle se traduit alors par une opposition à la loi, qui est à cette époque, l'expression de la volonté générale. S'opposer ou résister à la loi se traduit donc comme une opposition à ceux qui la font, aux représentants du peuple, donc au peuple.
Dans les déclarations suivantes, et notamment la déclaration "girondine" du 29 mai 1793, cette possibilité de résistance à l'oppression est précisée. En son article 29, il est dit que "dans tout gouvernement libre, les hommes doivent avoir un moyen légal de résister à l'oppression ; et lorsque ce moyen est impuissant, l'insurrection est le plus saint des devoirs". Cette possibilité de soulèvement est également prévue à l'article 35 de la déclaration du 24 juin 1795.
D'après la lecture que l'on peut faire de ces différents textes, la résistance à l'oppression se traduit comme une opposition au gouvernement en place, qui dans ses actions ou inactions, aurait bafoué, violé, négligé les droits élémentaires et naturels du peuple, après que toutes les autres formes d'opposition légale aient été épuisées (pétition, manifestation,...). Cette notion a surtout servi à justifier la mise en place de nouveaux régimes, et on voit que les régimes les plus autoritaires (comme celui des Jacobins, le premier et le second empire) écartent cette possibilité d'insurection.
Sources : Déclaration des droits de l'Homme du 26/08/1789, du 29/05/1793, du 24/06/1793, du 5 fructidor An III (22/08/1795).