Rathsamhausen
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Famille noble alsacienne déjà nommée au XIIIe siècle. La résidence primitive était située à Ratzenhusen devenu ensuite Rathsamhausen, un hameau près de Sélestat. La famille se divisa en plusieurs branches dont celle des Rathsamhausen-la Roche (zum Stein) qui possédait la seigneurie de ce nom dans la vallée supérieure de la Bruche.Au 14e siècle, cette famille comptait cinq branches, qui pour se distinguer adoptèrent des noms différents. La branche des Rathsamhausen d'Ehenweyer possédait entre autres les deux châteaux d'Ehenweyer et de Rathsamhausen, près de Muttersholz. Il existait d'autres familles:les Rathsamhausen zum Stein, seigneur du Ban-la-Roche, les Rathsamhausen de Kintzheim, les Rathsamhausen de Dicke et les Rathsamhausen de Triberg qui habitait la rive droite du Rhin. Dès 1267 , Rathsamhausen possédaient le château de Kintzheim. En 1286 une partie de ce village échoit à Hartmann et Egilophe de Rathsamhausen par l'empereur Rodolphe Ier, moyennant 150 marcs d'argent. En 1299 le domaine s'enrichit d'une ferme à Kintzheim cédée par l'abbaye de Senones en fief. en 1338, la ville de Sélestat reçoit de Louis de Bavière la plus grande partie du village de Kintzheim, les Rathsamhausen vendent alors leurs droits à cette ville et ne conservent plus que le château. En 1387, le château appartient à Hartung de Rathsamhausen. Il avait un frère, Cunon, qui en 1402 acheta le village de Bartenheim. Hartung est le père de Jean qui en 1419 est investi du fief de Tanviller.Cette seigneurie resta dans la famille durant 60 années et n'en sortit qu'en 1481, à la mort de Maurice, le dernier des Ratsamhausen de Kintzheim. Les autres branches disparurent également les unes après les autres: les Stein s'éteignirent au commencement du 18e siècle, les Ehenweyer, derniers représentants de cette noble famille, disparurent bientôt aussi du sol de l'Alsace. Au 15e siècle on trouve un certain Burchard de Rathsamhausen de Kintzheim protecteur du couvent de Lièpvre, de même qu'en 1473 Henri de Rathsamhausen, chevalier chastelain de Kaysersberg. Ce dernier eu à règler un différent entre Antoine Rapp, prieur de Lièpvre et Jean Martin, chastelain de Zuckmantel au sujet des dîmes.
