Rixensart
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Rixensart | |
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Géographie | |
Pays | Belgique |
Région | Région wallonne |
Communauté | Communauté française |
Province | Prov. du Brabant wallon |
Arrondissement | Nivelles |
Coordonnées | 50° 42’ N, 04° 31’ E |
Superficie | 17.54 km² |
Données sociologiques (source : statbel.fgov.be) | |
Population – Hommes – Femmes Densité |
21.355 (01/01/2006) 47,55% 52,45% 1217 hab./km² |
Pyramide des âges – 0–19 ans – 20–64 ans – 65 ans et + |
() % % % |
Étrangers | () |
Économie | |
Taux de chômage | 10,76 (01/01/2006) |
Revenu annuel moyen | 15.743€/hab. (2003) |
Politique | |
Bourgmestre | Jean Vanderbecken |
Majorité | |
Sièges |
|
Sections de commune | |
Section | Code postal |
Rixensart Genval Rosières |
1330 1332 1331 |
Autres informations | |
Gentilé | Rixensartois(e) |
Zone téléphonique | 02 |
Site officiel | www.rixensart.be |
Rixensart (en wallon Ricsinsåt) est une commune francophone de Belgique située en Région wallonne dans la province du Brabant wallon.
Elle comprend les localités de Genval, Rixensart et Rosières.
Aujourd’hui fortement urbanisée, l’entité rixensartoise fut, durant des siècles, une contrée rurale et agricole. Les premières traces d’occupation du territoire remontent à la préhistoire. Elles sont attestées par les tombelles subsistant dans les bois de Mérode à Rixensart et par une station néolithique découverte à Genval à la fin du siècle dernier.
Le tissu routier a gardé le souvenir des voies anciennes tracées tant par nos ancêtres lointains que par les pèlerins, marchands et hommes d’armes qui les empruntèrent tout au long de notre histoire. Ainsi en est-il de l’avenue Gevaert, prolongement du célèbre chemin creux de Waterloo, qui se poursuit par la Verte Voie au nom évocateur et du Vieux Chemin de Nivelles, à la limite sud de l’entité, qui vit passer les soldats de Blücher en cette journée du 18 juin 1815.
C’est seulement aux XIIe et XIIIe siècles qu’apparaissent les premières traces d’habitat permanent. Une population sédentaire s’établit peu à peu sur les plateaux essartés. Les villages de Genval, Rixensart et Rosières se créent ainsi à proximité de l’église ou du château. Jusqu’au milieu du XIXe siècle, quelques grosses fermes ainsi que de nombreuses petites exploitations sont centrées sur les activités agricoles et forestières. La création de la ligne ferroviaire Bruxelles-Luxembourg et l’essor industriel vont alors progressivement transformer ce mode d’existence.
À partir de 1870, la création des « trains ouvriers » permet aux travailleurs manuels de se rendre à Bruxelles chaque jour. Un peu plus tard, les lignes de trams vicinaux facilitent également la circulation au plus profond des campagnes.
Attirés par le coût moins élevé du logement et du terrain, de nombreux employés et rentiers viennent également s’installer dans ces communes. C’est le début d’une urbanisation qui, jusqu’à aujourd’hui, grignotera peu à peu les terres agricoles mais aussi une partie importante des bois. En un peu plus d’un siècle, la population passe ainsi de 3 377 habitants (1876) à 20 616 (1988) tandis que l’agriculture ne concerne plus que 13 % de la superficie territoriale.
Depuis la fusion des communes, en 1977, Genval, Rixensart et Rosières ne forment qu’une seule entité. Jusqu’à cette date, toutefois, chacune de ces trois localités a vécu sa propre histoire dont beaucoup de témoins marquent encore le paysage actuel.
Dans chacun des trois villages, d’autres témoins du patrimoine local pourraient encore être mentionnés.
Citons, à titre d’exemple, les plus anciennes des nombreuses petites chapelles qui parsèment le terroir comme, outre la chapelle de la Fosse (1749) déjà mentionnée plus haut à Rosières, la chapelle Sainte-Anne (1692) de la rue Mahiermont et la chapelle-reposoir (1776) de la rue Jean-Baptiste Stouffs, toutes deux à Genval.
Par ailleurs, les chapelles dédiées à saint Roch méritent une mention particulière. Elles furent plus particulièrement construites lors de la dernière grande épidémie meurtrière. Il s’agit de l’épidémie de choléra qui, en 1866, fit près de 44 000 victimes en Belgique. Si Genval et Rosières ont conservé leurs chapelles Saint-Roch, celle qui était sans doute la plus imposante, située au Bourgeois, a aujourd’hui disparu et seul le nom de la rue voisine en évoque encore le souvenir.
Depuis la fusion des communes, l’entité rixensartoise a centralisé son administration au château du Héron, vaste demeure construite au début du XXe siècle dans un parc aux essences variées. L’ancienne maison communale de Genval est devenue le siège d’une bibliothèque publique. Quant à l’ancienne maison communale de Rosières, elle fait office de maison de quartier où se déroulent des manifestations culturelles variées.
De nos jours, la population d’implantation récente a largement pris le pas sur les natifs de l’endroit. La Lasne, frontière millénaire et autrefois ligne de démarcation entre Rixensart, d’une part, Genval et Rosières d’autre part, est devenue, par le fait des fusions de communes, le centre de l’entité[1].
Sommaire |
[modifier] Quartier de Rixensart
[modifier] Événements
[modifier] Faits divers
- 11 janvier 2006 : un violent incendie se déclare au Chalet, un bar de Rixensart situé près de la gare.
[modifier] Note
- ↑ Source : Cercle d'Histoire de Rixensart.
[modifier] Lien externe
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