Rock identitaire français

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Le rock identitaire français désigne un courant musical identitaire et patriotique, soutenu par différentes organisations proches de la mouvance nationale en France.

Lancé avant la scission du FN, le Rock Identitaire Français (RIF) faisait partie d'une "stratégie" culturelle d'ensemble. Celle-ci vise à développer une "contre-culture", une "culture rebelle" au système. Partant de la thèse selon laquelle pour accéder au pouvoir il faut d'abord gagner les esprits et imposer ses références, le FN s'est lancé sur les terrains de la musique, de la BD, de la peinture. Autant de domaines qui permettent d'attirer plus largement les jeunes qui n'auraient pas adhéré au FN (ou au MNR...) par une démarche purement politique.

Les groupes qui la composent expriment des idées politiques proches de celles de l'extrême droite (opposition à l'immigration, militantisme pour la préférence nationale, islamophobie, etc.) mais des différences notables existent d'une formation à une autre. L'antimondialisme et l'antiaméricanisme sont répandus.

En dépit des accusations de racisme portées par certains groupes politiques, aucun groupe musical ni texte issu du mouvement du rock identitaire français n'a jusqu'à présent été condamné par les tribunaux, contrairement à la musique RAC.

Néanmoins le public présent aux concerts RIF est très marqué à droite, le salut romain étant monnaie-courante dans ces concerts.

[modifier] Groupes de rock identitaire

[modifier] En France

Aion
Aquilona
Basic Celtos
Brixia
Elendil
Europa Nostra
Fraction (anciennement Fraction Hexagone)
Ile de France
In Memoriam
Insurrection
Kaiserbund
Traboule Gones
Trouble Makers (Québec)
Urban Crew
Vae Victis

[modifier] Les labels publiant du Rock Identitaire

Les deux principaux labels de Rock Identitaire étaient Memorial Records et Bleu Blanc Rock, tous les deux disparus fin 2002. On noter que l'ancien responsable de Bleu Blanc Rock sur la région parisienne n'était autre que Maxime Brunerie, le membre d'Unité radicale qui a tenté d'assassiner le président Jacques Chirac le 14 juillet 2002.

[modifier] En Europe

La scène rock identitaire existe aussi ailleurs en Europe, par exemple en Suède avec deux groupes comme Ultima Thulé et Hel, ainsi qu'en Grande-Bretagne, en Espagne (7 Muelles, Céltica, Division 250, Estirpe Imperial, Hyperborea, Sangre y Oro, Label Bicefala, etc.), en Allemagne (Carpe Diem, Landsturm, etc.) et en Italie (270bis, Amici del Vento, Association Lorien, Aurora, Compagnia dell'anello, Delenda Carthago, Hobbit, Indole, Intolleranza, Londinium SPQR, M. Morsello, Non Nobis Domine, Skoll, SottoFasciaSemplice,ZetaZeroAlfa, etc.).